• "Des bleus au coeur" Louisa Reid"Des bleus au coeur", Louisa Reid, éditions Plon
    Présentation de l'éditeur: « Rebecca et Hephzibah sont sœurs jumelles.
    Elles viennent d’entrer au lycée, c’est la première fois qu’elles ont le droit de sortir.
    Ce qu’elles partagent : un secret terrible, des parents violents et l’envie de s’enfuir.
    Une seule d’elles réussira, mais jusqu’au bout elles resteront unies : le reflet l’une de l’autre dans le miroir, l’une dans la lumière, l’autre dans l’ombre. »

    Des bleus au coeur est le premier roman de Louisa Reid. 

     Un premier roman qui secoue les tripes, qui fait pleurer…
    Le premier chapitre annonce la couleur : Rebecca assiste à l’enterrement de sa sœur jumelle, Hephzibah.
    Elle est révoltée, triste, atterrée.
    Elle a peur…Elle a seize ans…
    Une première partie à deux voix : celle de la jumelle morte, avant « l’accident », et celle de Rebecca, qui survit tant bien que mal et qui raconte la vie après le décès de sa jumelle.
    Une famille qui cache bien ses secrets, une famille bien en apparence, mais tellement sordide en réalité.
    L’histoire de Rebecca et Hephzibah donne envie de crier, hurler, dire que de nos jours ceci ne peut pas exister...
    Maltraitance physique et morale, perversité, séquestration, l’isolement, non assistance à la personne, tout y est. Un monde en huis clos avec un trop plein de souffrance qui n’a pas droit de déborder à l’extérieur…
    Et pourtant, un jour…
    Après c’est la deuxième partie. Une seule voix, celle de Rebecca qui est toujours là, bien décidée de changer sa vie, de se libérer…
    Un livre difficile, sujet douloureux, la tension palpable tout au long des pages.

     A lire absolument, mais pas avant 15 ans. 

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  • "Le tourneur de page", Muriel Zürcher« Le tourneur de page » Muriel Zürcher, éditions Eveil et Découvertes

    SOUS LA BULHAVRE, NOUS CONSTRUISONS UN MONDE MEILLEUR.

    Bienvenue à Bulhavre ! Un monde à part, créé après l’apocalypse. Un personnage mystérieux l’a créé pour préserver l’espèce humaine. Sous Bulhavre, tout le monde se doit d’être heureux. Pas de jalousie, tout le monde est habillé pareil, mange les mêmes repas composés d’algues, avec une petite exception le dimanche (poisson au barbecue !).
    Tout est réglé d’avance. La vie de famille, l’éducation, la façon de penser. Sous Bulhavre, on vous greffe à la naissance la « misphère », ce petit appareil qui permet le contrôle de votre corps : de la santé physique, mais aussi de votre cerveau. « Le tourneur de page » décide de votre avenir et commande vos souvenirs…   
    Dans ce monde « protégé » est né Alkan. Il vit dans une famille type avec des parents lambda, et avec son frère, Tahar, un artiste dans l’âme, qui dessine dès qu’il peut en cachette (« il est interdit de représenter la vie » sous Bulhavre).
    Un matin, Alkan sort de chez lui avant la fin du couvre-feu, file avec une planche à roulettes (bricolé maison) droit devant lui, et… fonce dans une vieille femme inconnue, la blesse et casse sa misphère.
    Cette rencontre va bouleverser sa vie à tout jamais. Ce jour-là, il apprend que la vie sous Bulhavre n’est pas la seule. Un autre monde existe en dehors : l’Outre- Monde.
    Tout n’est pas mort ou dégénéré à l’extérieur et surtout, dans l’Outre- Monde on a la liberté de penser par soi-même. Alkan va découvrir que sa vie n’était que mensonge et manipulation et il cherchera des réponses…au prix fort.
    Des rebondissements inattendus, des rencontres enrichissantes, des personnages sympathiques, intègres et forts. Un bon moment de lecture pour les amateurs de la dystopie.
    A partir dès 11 ans.

    Voici la conclusion de Michel Abescat dans  Télérama :
    « L'aventure est belle, vivement racontée. Muriel Zürcher tire avec brio son épingle d'un jeu déjà largement exploré. (...) Le Tourneur de page est écrit à plusieurs voix, celles des deux frères en particulier, futés, piquants, sensibles. On suit avec bonheur leur prise de conscience progressive, et le roman, fort divertissant, distille en sourdine une véritable réflexion philosophique et politique. Bref, on tourne les pages ! »

     

        

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    Le journal de Katie Sutton, J. SmithLe journal de Katie Sutton, Jenny Smith, éditions Nathan

    Comment gérer ses parents sans peine !

     

    Présentation de l’éditeur : « Katie Sutton, treize ans, experte mondiale du comportement des Adultes, décide d'écrire un guide (à travers son journal) qui permettra à tous les adolescents de faire fonctionner leur Adulte.Tout va très bien pour Katie jusqu'au jour où sa mère subit une panne majeure: elle a un petit-ami !Katie doit réparer tout ça, mais aussi s'occuper d'elle, car si elle excelle dans le fonctionnement des adultes, elle possède quelques lacunes dans son propre fonctionnement... »

    J’ai lu ce livre à cause (ou grâce) à la chronique d’Aurélie la Radicale… J’ai vu la couverture rose bonbon, une ado dans toute sa splendeur dessus, mais comme Aurélie a apprécié... je me suis lancée…

    Bon, à première vue, c’est un journal d’une adolescente comme on en fait beaucoup ce temps-ci.
    La mode.
    Katie a un petit frère dégoutant qui rote et qui fait des gaffes de qu’il en a l’occasion. Elle a aussi une grande sœur qui ne jure que par ses copines « les clones ».
    Elle se pose plein de questions sur son physique, sur les garçons etc.
    A première vue seulement.
    Voici les points importants qui font de « Katie Sutton » un livre différent :

    Katie est une experte dans le déchiffrage des adultes. Tous nos états d’âme  y passent, et si on a un peu d’auto dérision, autant qu’un parent d’ado, forcement on s’y reconnait ! C’est drôle et très pertinent ! Moi personnellement je m’y retrouve à 90%.

    Katie donne, mine de rien, un mode d’emploi qui peut améliorer énormément les relations entre les parents et leurs ados.
    Elle sait comment les manipuler, mais elle se rend compte également que les efforts à faire, c’est des deux cotés…
     La fragilité des sentiments n’est pas une exclusivité des ados… Les parents ont droit également à leur coup de blues !
    Mais il y a aussi la famille ! Katie vit dans un bled paumé où tout le monde se connait, et la moitié de la population de la petite ville fait  partie de sa famille. Tout le monde sait tout sur tout le monde, c’est embarrassant pour notre ado, mais en même temps elle y trouve le soutien qu’elle n’espérait pas forcement.

    Et aussi il y a ce petit coté fragile de Katie. C’est le fait que son père soit décédé suite à une longue maladie. LE papa idéal, et celui que sa mère aimait de tout son cœur.
    Tout ce mélange donne une histoire qui a touché mon petit cœur sensible, mais qui m’a fait rire en même temps.
     Les histoires d’amour de Katie, les manigances et les plans foireux qu’elle a pu mettre sur pied avec sa grande sœur Mandy pour  « préserver » la vie tranquille de la petite famille, sa force et sa fragilité.
    Un livre pour les ados, mais aussi pour les parents !

    Une dernière recommandation de Katie :
    « Votre adulte est un appareil complexe et fragile, sujet aux erreurs et aux dysfonctionnements. Veillez à le manipuler avec précaution. Un jour, vous deviendrez vous- mêmes un Adulte. Vous pourriez même avoir des enfants. Dans cette hypothèse, souhaitons-leur de trouver ce Guide au fond d’un vieux tiroir, avant que vous n’échappiez totalement à leur contrôle. »

    La chronique d'Aurélie est ici: ttp://chezradicale.canalblog.com/archives/2012/06/03/24321222.html

    Le journal de Katie Sutton, J. Smith

     


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  • "Kaleb" Myra EljundirC'est si bon d'être mauvais... ( à paraitre le 14 juin 2012 dans la collection "R")
    Présentation de l’éditeur :
     « À 19 ans, Kaleb se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu'on ne peut s'empêcher de l'aimer. À la folie. À la mort.
    Sachez que ce qu'il vous fera, il n'en sera pas désolé. Ce don qu'il tient d'une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu'au jour où sa propre puissance le dépasse et où tout bascule... Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller ?
    Le premier tome d'une trilogie qui, à l'instar de la série Dexter, offre au lecteur l'un de ses fantasmes : être dans la peau du méchant.
    Déconseillé aux âmes sensibles et aux moins de 15 ans. »

    « Kaleb », c’est le titre de la collection « R » qui m’a plu de la lecture du résumé sur la plaquette publicitaire ( http://www.livres-de-dorot.fr/r-chez-robert-laffont-a14820879)
    Je l’attendais avec l’impatience.
    La première partie du livre m’a posé quand même quelques problèmes. Une mise en place déstructurée, Kaleb beau gosse avec son envie de séduire les filles (le plus possible serait le mieux), la bagarre, la violence et aucune suite pour Kaleb, mis à part quelques coupures des journaux relatant les faits divers !
    J’ai failli laisser ce livre de coté en grimaçant, je ne l’ai pas fait et je m’en félicite.
    Parce qu’il est vraiment mauvais et méchant Kaleb. Un anti héros des romans ou tout est prévisible de bout en bout. Le mal lui va si bien ! Il s’en nourrit et il en a besoin. La question est pourquoi ? D’où il vient ? Quelle est sa destinée ?
    Une réflexion sur le Bien et le Mal et sur la frontière entre les deux, si menue. Et s’ils étaient étroitement liés ?
    En même temps on aborde d’autres questions dans ce roman : les relations père- fils, famille monoparentale, le fait même de grandir et de changer.
    L’action et les surprises sont au rendez- vous, les personnages sont mystérieux à souhait , et la fin laisse sur la faim… Vivement la deuxième partie !
     Une lecture forte, avec des scènes difficiles. Pas avant 15 ans, même si sur certains sites on l'annonce à partir de 12 ans. (n'importe quoi!!!)

    "Sous le mystérieux pseudonyme de Myra Eljundir se cache un auteur et scénariste francophone de talent, vivant en Islande. À l'instar de Kaleb, sa trop grande empathie l'a conduite à s'isoler. Une façon de se protéger, ainsi que ceux qu'elle aime."

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