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J’aime bien les livres qui parlent des…livres. Ceux qui racontent comment on arrive à aimer lire, ceux qui présentent aux petits un livre et tout ce qu’il peut contenir. La joie qu’il peut procurer, l’émotion qui va naitre à un moment donné. Le papier qui parle, qui a l’odeur si particulière, des lettres et des phrases qui s’enchainent, une histoire qui prend son envol…J’aime les livres qui parlent de ceux qui n’aiment pas lire et qui vont découvrir que les livres peuvent faire voyager, pleurer, rire…
Ces derniers mois j’en ai repéré pas mal, et à chaque fois je les feuillette, je les admire, je les savoure.
Une petite liste des livres qui parlent des livres. Ceux que j’ai chroniqué ou pas, les albums, les romans, et les livres qui vous conseillent quel livre choisir. Ceci n’est pas complet, c’est juste ma liste à moi avec quelques résumés de l’éditeur…« Vive les livres ! », Jane Blatt, illustrations de Sarah Massini, albums Gallimard Jeunesse, 28 mars 2013.
« Une célébration du livre dans toute sa splendeur! Des livres pour s'amuser, rire, rêver, se faire un peu peur, s'endormir et, surtout, des livres à partager chaque jour et partout. Vive les livres et vive les enfants! »« C'est un livre », Lane Smith, Jean-François Ménard (Traducteur), Gallimard jeunesse, 3 mars 2011.
« Ca envoie des textos ? Non... C'est un livre. Il y a un code d'accès ? Ca se recharge ? Non... C'est un livre. »
« Gros Pif », Jean Leroy et Matthieu Maudet, Milan, 13 mars 2013.
« Gros Pif est un casse-bonbons, un dure à cuire, un pas très gentil (on modère, hein…).
Mais un jour il va découvrir la lecture… bon, ça ne va pas trop l’arranger, mais c’est déjà ça… "« Augustin, l’amoureux des livres », Ingrid Chabbert, Planète Rêvée, 16 mars 2013.
« Augustin aime énormément les livres, des livres d'un genre un peu particulier. Mais sa maison en est remplie, du sol au plafond. Il pourrait faire partager sa passion aux autres... »
Un début des livres voyageurs ou des livres qu’on libère ?
« Arrête de lire », Claire Gratias, Sylvie Serprix, Belin, 16 mars 2012.
« La grande passion d'Horatio, ce sont les livres. Il lit partout, tout le temps, assis, debout, couché… au grand dam de ses parents, qui finissent par s'inquiéter. Un jour, à bout de nerfs, ils lui confisquent sa bibliothèque.
Désormais, Horatio s'ennuie comme un rat mort. Et il a peur... peur de devenir comme tous ces gens pressés, ignorant des beautés du monde. C'est alors qu'Horatio tombe sur une petite annonce qui va changer sa vie... »
Un album que j’ai chroniqué ICI.
« Les Fantastiques livres volants de Morris Lessmore », William Joyce, Joe Bluhm, Bayard , 7 février 2013.
« Un jour, tout, dans la vie de Morris Lessmore, y compris sa propre histoire, disparaît, dispersé par une tornade. Il erre alors, sans but, jusqu’au jour où il rencontre des livres qui vont devenir ses amis. Il prend soin d’eux, et en retour les livres prennent soin de lui et le guérissent. Des références littéraires et cinématographiques, des images somptueuses pleines de détails : un vrai souffle emporte le lecteur dans un univers où les livres sont vivants.
Leurs couvertures palpitent comme les ailes des oiseaux, ils donnent la main à leur lecteur, on joue dans leurs pages et on escalade leurs mots, comme dans un terrain de jeu. Un magnifique hommage au livre sous toutes ses formes. »
Une belle chronique de La mare aux mots est LA.
« La dame des livres », Heather Henson, Syros, 12 février 2009.
« Un album qui rend hommage aux bibliothécaires itinérantes des années 30 aux États-Unis, qui, à la suite de la grande Dépression et à l'initiative du président Roosevelt, parcoururent l'état du Kentucky, l'un des plus pauvres du pays, pour apporter de la lecture aux fermiers et aux habitants les plus reculés. »
Une petite merveille !
« Le livre qui fait aimer les livres même à ceux qui n'aiment pas lire ! », Françoize Boucher, Nathan, 17 mars 2011.
« Une tonne de raisons vraies ou très très très délirantes de dévorer un max de livres pendant toute ta vie sans grossir. »
Un livre que j’ai chroniqué ICI.
« Holden, mon frère », Fanny Chiarello, école des loisirs, 31 mai 2012.
« Lorsqu’il pousse la porte de la bibliothèque municipale pour la première fois, Kévin Pouchin espère y trouver un peu de chaleur. Il ne demande rien d’autre. Et surtout pas un livre qui le ferait passer aux yeux de son père et des petites frappes du collège pour une chochotte ou un traître à sa famille ! Mais il est déjà trop tard. Kévin Pouchin vient de changer de trajectoire et de basculer dans le camp honni des binoclards. »
Un roman coup de cœur, le billet est LA.
Vous voyez ? Il y en a tellement… Ma liste c’est juste un aperçu.
Et si vous avez besoin d’un conseil, il y a des livres de Sophie van der Linden qui vous guident dans vos choix. C’est ICI et LA pour plus grands.
Faites vous plaisir, faites plaisir à vos enfants, à vous-mêmes aussi… Un voyage merveilleux vous attend, dans les phrases d’un livre…
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"Mon idiot de beau-père", Yann Coridian, éditions école des loisirs, septembre 2010
Résumé de l'éditeur: « C’est drôle comme certaines dates vous restent dans la tête. Celles qu’on apprend par cœur à l’école : 14-18 et 39-45. La date de sortie des Harry Potter. Le 11 septembre 2001. La chute du mur de Berlin, non, ça, je ne m’en souviens pas. Mon premier vomi. Les événements importants du monde. Et j’ai une date gravée au fer rouge, c’est le jour où j’ai croisé ce monsieur. Ce jour-là, la mère d’Adam l’a emmené dans un café chic. Il a même eu le droit de commander trois boules de glace. C’était louche, il aurait dû se méfier. Car le 7 octobre 2008, sa mère lui a présenté Loïc, son nouvel amoureux. Pour Adam, c’est la fin d’une époque, celle où ses parents étaient ensemble. Adam déteste son beau-père. Loïc est breton, mal coiffé et son prénom rime avec colique. Pour ne rien arranger, la mère d’Adam doit partir donner une conférence. Adam aurait préféré rester seul, mais c’est Loïc qui va le garder. Trois jours en tête à tête avec le plouc. Adam va-t-il tenir le coup ? »Il va tenir le coup, mais il aura du mal…
Parce que Loïc, ça rime peut être avec colique mais aussi Loïc ne fait pas dans le classique…
On se retrouve dans une ambiance bizarre…
Adam n’est pas content (on peut le comprendre), son beau père tout nouveau débarque dans sa nouvelle vie, en plus il invite des amis louches.
Il fait celui qui ne se préoccupe absolument pas d’Adam…
Un récit bizarre, confus, il faut se concentrer pour comprendre que Loïc aime la mère d’Adam. Une virée en train qui n’a rien à voir, on se demande ou ils vont comme ça et pourquoi…
Un roman sur la séparation, les familles recomposées, un roman raté surtout.
Un début prometteur et après un vide total, je n’ai rien compris sauf la fin…
Loïc aime la mère d’Adam.
Et Adam…on en fait quoi ?
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« Mamie gangster », David Walliams, éditions Albin Michel jeunesse, collection Witty, 27 février 2013.
Résumé de l’éditeur : « Une fois de plus, Ben doit passer la soirée du vendredi chez sa grand-mère. Une grand-mère qui comme toutes les vieilles dames reste des journées durant assise dans un fauteuil à jouer au scrabble et à manger du chou, d’ailleurs, elle sent épouvantablement fort. Pourtant, un jour, Ben tombe sur un monceau de bijoux planqué dans la boîte à biscuits. Et si son assommante grand-mère cachait en fait une cambrioleuse de haut vol, prête à accomplir le plus spectaculaire des casses ? »
Pas facile de vivre avec des parents accros à la télé.
Pas de sorties ensemble, pas de rigolade. La télé (réalité) occupe tous les moments libres de parents de Ben. Et comme les vendredis ils sont de sortie, Ben va dormir chez sa grand mère… quelle galère !
La soupe aux choux au menu, une partie de Scrabble, la grand-mère qui pete à tout va…et au lit à huit heures… tout ça d’un ENNUI !!!
Mais un jour, Ben découvre une boite pleine de bijoux et apprend que sa grand-mère est une…voleuse (bon, c’est elle qui le dit)
Les relations petit fils-grand-mère prennent tout de suite quelques couleurs et comme un parfum excitant de l’interdit se fait sentir.
Un cambriolage du siècle se prépare illico, improbable et hilarant.
Un livre plein d’humour, mais pas seulement.
On y aborde plein de sujets difficiles, comme la solitude des personnes âgées, les relations familiales pas toujours au point, les ambitions (non assouvies) de parents imposées aux enfants.
La séparation enfin, celle qui est définitive et une prise de conscience tardive…
Le livre facile à lire, qui dédramatise, mais qui pose quand même quelques questions essentielles. Dans la bonne humeur jusqu’au bout.
De toute façon dans les livres de Dawid Walliams il y a toujours de l’humour et il y a toujours un sujet sérieux qui est abordé dans la foulée.
J’ai déjà chroniqué « Joe le millionnaire » et j’ai lu « Monsieur Kipu » avec toujours autant de plaisir.
Des sujets très sérieux associés à une tonne de rigolade, ça marque !!!
A lire tout de suite et maintenant.Le site de Dawid Walliams est ICI (en anglais)
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« Nos étoiles contraires », John Green, éditions Nathan, février 2013.
Résumé de l’éditeur : « Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie. »
Je ne sais pas trop comment parler de ce roman.
Tout ce que je peux écrire me semble transparent et sans intérêt par rapport au contenu de ce livre.
D’habitude, on dit « entre rire et larmes », mais là, bof, ça ne suffit pas.
Parce qu’ici, des fois c’est entre rire et rire, et des fois c’est que des larmes…
Comme dans « Candy » et « La décision » et « Wonder » ou encore « Le faire ou mourir »…
Il y en a d’autres. Tous ces romans touchent quelqu’un au plus profond de lui-même.
Parce que se sont des histoires qui arrivent aux ados « pour de vrai » et qui bouleversent toute leur vie.
Les adultes sont là pour les aider (pas toujours), mais ça ne suffit pas.
Le vrai travail se fait dans leurs têtes, dans leurs cœurs.
L’acceptation ou le rejet, l’oubli, le défi, la dérision… voilà les armes dont ils disposent.
C’est peu.
Il faut toute la volonté et la détermination de la jeunesse pour s’en sortir…et des fois ce n’est pas assez.
Voilà, tout ça pour dire que ce roman m’a bouleversé, m’a fait rire et pleurer aussi.
Mais j’étais ravie, voir honorée, de rencontrer ces ados à la force d’esprit hors du commun, et si fragiles en même temps…
Merci à tous ces auteurs. Merci pour ces romans qui nous touchent, qui nous retournent, qui nous rappellent que les cartes sont distribuées au hasard…Un avis de Sophie et Bouma qui parlent plutôt du livre que de tout et de rien, donc vous avez une bonne raison de les lire...
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« Gladiateur »t.1 Le combat pour la liberté, Simon Scarrow, éditions Gallimard jeunesse, 28 février 2013.
Résumé de l’éditeur : « Empire romain, 61 av. J.-C. Le père de Marcus est un ancien centurion qui a connu son heure de gloire en sauvant la vie du général Pompée, lors de la révolte des esclaves. Le temps a passé et, désormais, la famille mène une vie paisible dans la ferme d’une petite île grecque. Soudain, tout s’effondre : un créancier fait assassiner son père et réduit en esclavage Marcus et sa mère. Vendu à une école de gladiateurs, le garçon affronte la brutalité de l’entrainement et des instructeurs. Mais Marcus est bien déterminé à survivre pour retrouver Pompée et obtenir justice ! »
Quel plaisir, cette lecture.
Un roman d’aventure comme je les aime. Bien construit, dynamique, avec un héros plus qu’attachant.
Marcus n’a que dix ans quand sa vie bascule.
Vendu comme esclave à l’école de gladiateurs, bousculé et malmené au début, ce jeune garçon prendra rapidement le dessus avec un seul but : libérer sa mère et accomplir sa vengeance.
Il y a l’action, l’aventure mais aussi quelques revirements qui ajoutent du piquant à ce roman. Quelques secrets de famille, enfouis profondement y sont pour quelque chose…
Décidément, les frères Scarrow ont bien du talent. J’étais déjà fan d’Alex Scarrow et de sa série « Time Riders »(Nathan), maintenant je vais attendre 2014 pour lire la suite du
« Gladiateur ».
Lecture facile et passionnante, même pour les jeunes lecteurs. Une belle découverte !Le site web de frères Scarrow est ICI (en anglais).
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« La quête des ours », livre 1 « L’aventure commence », Erin Hunter, éditions Pocket jeunesse, 21 février 2013.
Résumé de l’éditeur : « Ils sont trois oursons, nés sous des cieux différents. Kallik vit sur la banquise, qui fond chaque jour davantage. Toklo grandit dans une forêt abîmée par les hommes. Lusa, enfermée dans un zoo, rêve d'explorer le monde sauvage. Ils n'auraient jamais dû se rencontrer, et pourtant... Leur quête pour un monde meilleur ne fait que commencer ! »
J’attendais cette série avec l’impatience.
Fan de la « Guerre des clans » du même auteur, secondé par ma fille dans cette frénésie, j’ai entendu parler il y a déjà un moment de ces ours qui allaient venir chez nous bientôt.
Les voilà enfin !
Evidemment, j’ai sauté dessus aussitôt, et j’ai adoré.
Les trois oursons de l’histoire sont tous d’une race différente. Un ours polaire, un grizzly, un ours noir.
Ils sont nés dans des endroits différents, mais tous les trois vont voir leur destin bouleversé par l’intrusion de l’homme dans leurs habitats respectifs.
Ils ne demandent qu’une chose : vivre en liberté, dans un environnement sain.
La quête commence, les caractères s’affirment, la vie ne les épargne pas… Mais les oursons n’ont pas dit leur dernier mot !
« L’aventure commence » en feu d’artifice !
Je hâte d’être en octobre, pour découvrir la suite…
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