Un chouette concours chez Nobi Nobi!!!

Grâce à votre créativité, exposez votre bijou à Japan Expo 
et gagnez des lots en étant sélectionné par les auteurs eux-mêmes !  

À l’occasion de la sortie de Yôsei, le cadeau des fées, les éditions nobi nobi ! organisent un grand concours de création de bijoux du 29 avril au 24 mai 2013, en partenariat avec le salon POP’up.  

Dans les deux recueils de poèmes de la série Yôsei (Dans le secret des fées et Le cadeau des fées), vous avez pu découvrir les somptueux bijoux nés de l’imagination de Shiitake, jeune illustratrice japonaise débordante de talent.  

Par ailleurs, à chaque nouveau salon auquel nobi nobi ! participe, nous sommes de plus en plus émerveillés par la qualité et l’originalité des bijoux présentés par les créateurs en herbe.  

C’est pourquoi nous vous donnons l’opportunité de mettre en avant votre créativité à travers ce concours, et d’impressionner Shiitake par la même occasion !  

Pour participer :  

Rien de plus simple, vous devez prendre des photos du bijou que vous aurez créé (en vous inspirant ou non des illustrations de Shiitake) et nous les envoyer par mail à l’adresse concours@nobi-nobi.fr.  

Les deux auteurs, Shiitake et Alice Brière-Haquet choisiront chacune leur bijou préféré, et il y aura également un vote du public sur la page Facebook de nobi nobi !  

À gagner :  

Les bijoux sélectionnés seront achetés par nobi nobi ! (voir conditions de participation) et exposés sur le stand des éditions à Japan Expo en juillet 2013 lors de plusieurs sessions.  

Les gagnants se verront également remettre les deux tomes de Yôsei  ainsi qu’une dédicace de l’illustratrice et de l’auteur. Enfin si vous possédez un site internet présentant vos créations, celui-ci sera mis en avant sur le site de nobi nobi !.  

Toutes les informations sur le concours :  

http://www.nobi-nobi.fr/actus/2174_concours-bijoux  

Mon avis sur le premier tome de Yosei est ici.

« Les orphelines d’Abbey Road » tome 1 : Le diable vert, Audren, éditions Ecole des Loisirs, septembre 2012.
Résumé de l’éditeur : « L’orphelinat d’Abbey Road ne s’est pas toujours appelé ainsi. Son véritable nom, il vaut mieux ne pas le connaître. Il vaut mieux ne pas poser de questions, non plus, ni sur ce sujet ni sur aucun autre. Sœur Ethelred n’aime pas que les enfants posent des questions. Elle dit que Dieu apportera toutes les réponses. Ses réponses à elle, ce sont les punitions. Ce soir, comme chaque soir, les pensionnaires ont dit leur prière et sœur Ethelred a coupé l’électricité dans le dortoir. Mais Joy ne peut pas dormir. Elle pense au souterrain que son amie Margarita a découvert sous l’abbatiale. Qu’y a-t-il au bout de ces couloirs qui sentent le soufre ? Pourquoi Prudence ne parle-t-elle plus depuis qu’elle les a visités seule ? De quoi a-t-elle si peur ? D’où vient cette étrange brûlure sur son bras ? Que cache le mince sourire de Lady Bartropp, la bienfaitrice de l’orphelinat ? Et pourquoi la petite Ginger chante-t-elle sans cesse une chanson en latin sans même s’en apercevoir ? Les réponses sont peut-être là, tout près, dans un autre monde. »

Quels personnages et quelle imagination !
La vie des filles d’Abbey Road n’est pas rose ni tapie des jolis coussins tout doux.
On se lève, on range, on mange, on prie…
Et pourtant la vie bouillonne dans les jeunes filles, plein de questions se posent.
Malgré la promesse des sœurs, Dieu ne répond pas à tout, n’explique pas tout, ne comble pas tout…
Les orphelines d’Abbey Road ont beaucoup de choses à découvrir, énormément de rêves à vivre. Comment faire ?
Il y a un monde imaginaire, ou peut être parallèle, ou peut être juste un rêve, qui s’appelle Alvénir. Un monde ou on ne pénètre pas par hasard.
Un monde ou on trouve ce qui nous  manque…
Dans ce premier tome, Audren pose les bases de l’aventure, esquisse l’Alvénir. On l’aperçoit de loin et moi personnellement j’ai très envie d’y aller.
On a tous quelque chose qui nous manque, on voudrait tous avoir un Alvénir ou aller pour chercher ce quelque chose…
Deux solutions : travailler sa propre imagination ou lire la suite(en même temps les deux à la fois c’est pas mal non plus…)
Bon, voilà, pour finir, je vais retrouver Joy, Margarita, Prudence, Ginger et les sœurs (vilaines pour la plupart) très bientôt et avec une grande joie ! Et si quelque chose vous chiffonne, laissez-moi un commentaire.

Audren à propos de son livre :
"Margarita Von Straten… Je me suis réveillée un matin avec ce nom qui tournait en boucle dans ma tête. Je ne savais pas d’où il venait, mais je sentais qu’il fallait que ce personnage fasse partie de ma vie. Il FALLAIT que j’écrive l’histoire de cette fille. Au départ, j’ai cru que j’allais parler de la vie d’une fille toute maigre qui paniquait devant les changements de son corps
d’adolescente. Puis j’ai compris que sa maigreur n’était pas le sujet de mon livre lorsque j’ai découvert qu’elle vivait dans un orphelinat tenue par des soeurs très sévères et qu’il se passait des choses plus qu’étranges dans les sous-sol et les jardins de l’abbaye… La suite s’est imposée à moi, comme d’habitude… le livre s’est écrit, malgré moi." (source: école des loisirs) 

« La ferme des dragons », Deborah Beale et  Tad Williams, éditions Pocket jeunesse, 21 mars 2013.

Résumé de l’éditeur : « Un dragon dans la grange, un troupeau de licornes dans le champ, un singe volant...Tyler et Lucinda ne sont pas au bout de leurs surprises!
Tyler et sa sœur sont désespérés. Ils vont devoir passer tout l'été dans la ferme de leur oncle Gédéon ! Ils imaginent déjà les corvées et les longues heures d'ennui... Mais dès leur première visite de la Ferme Ordinaire, Tyler et sa sœur se rendent vite compte que ce séjour ne ressemblera pas du tout à ce qu'ils avaient imaginé ! » 

Tyler et Lucinda devaient passer leurs vacances avec une voisine. Pas vraiment réjouissant.
Mais bon, les parents sont divorcés, le papa part avec sa nouvelle famille et la maman dans un camp de rencontres pour les célibataires…
La voisine avec sa marmaille qui mange les crottes de nez semble être la seule solution possible et envisageable.
Le courrier inattendu, venant d’un grand oncle Gédéon donne une alternative : passer les vacances dans une ferme.
Tu parles !
Tyler et Lucinda vont y aller (à reculons évidemment), en s’attendant à bosser tout l’été dans la ferme perdue nulle part…
Ceci dit, la « ferme ordinaire » de son petit nom est bien particulière et les vacances seront plutôt mouvementées.
Un roman d’aventure original et bien mené. Le suspense et la fantasy s’y mélangent, les secrets de famille ne manquent pas.
Les créatures étranges remplacent les vaches et les moutons.
Un roman facile à lire, très distrayant et captivant. Une lecture ideale pour cet été.
Annoncé sur le site Pocket jeunesse à partir des 13 ans, je pense que les lecteurs plus jeunes peuvent le lire très facilement (d’où mon classement 9-12 ans).
Ceci m’amène à une réflexion sur mes classements.
Une rubrique intermédiaire peut être ?
Ou alors juste une rubrique : « romans »
Difficile de trancher.
Si vous avez une idée…

« Les filles de Cùchulainn », Jean François Chabas, édition Ecole des loisirs, collection Medium, mars 2013.

Résumé de l’éditeur : « Il porte le nom d’un héros de légende, Cùchulainn, l’Hercule celte. Il pèse plus d’une tonne. Il est noir, géant, puissant, splendide. Si Mary et Conrad McConnally ont pu se payer à la foire ce cheval de race, c’est parce qu’il est borgne. Une folie, à l’image de leur amour. Car Cùchulainn ne sert à rien. Il refuse de travailler. Il règne sur les pâturages de leur petite île en mer d’Irlande, comme un seigneur tranquille. Pourtant, quand Conrad le pêcheur disparaît dans une tempête en laissant Mary enceinte, il semble que Cùchulainn trouve enfin sa mission sur la terre : sentinelle. Ange gardien en forme de cheval. Mary a donné le jour à des jumelles, Esther et Rebecca, qui grandissent en s’inventant un langage que personne ne comprend. Sur l’île, on les déclare simplettes. Mais entre elles et Cùchulainn, une mystérieuse complicité se tisse, un lien secret qui fait peur à Mary. C’est pourtant ce qui va lui sauver la vie. »

Jean François Chabas, je connais très peu.
J’ai adoré « Les lionnes », j’ai beaucoup aimé « Je suis la fille du voleur », j’ai commencé et je n’ai jamais fini « Prières »…
« Les filles de Cùchulainn » m’ont attiré comme un aimant, le résumé m’a annoncé une histoire pleine de petits recoins à explorer.
Je suis resté plongé dans ce récit jusqu’au bout, en admirant l’écriture, mais aussi l’histoire, intime, paisible, simple.
Une histoire d’un lien invisible et indestructible, celui entre le cheval et deux petites créatures associables et secrètes.
L’histoire d’une vie, racontée par Mary, une vie simple et dure sur une ile irlandaise, une vie passée en grande partie à observer et essayer de comprendre ses deux filles et ce lien qui les unit avec le cheval, ce gentil géant qui jusqu’à maintenant à toujours refusé de se plier aux sollicitations de ses maitres…
Un roman comme une légende, plein de brume et des mystères, un roman plein de poésie et de l’amour, un roman qui change et qui émerveille.
Un coup de cœur immense !

"La maison ballon de la famille Hippo", Yukio Abe, éditions Nobi Nobi, 11 avril 2013

Résumé de l'éditeur: "Connaissez-vous la Famille Hippo ? Papa Hippo, Maman Hippo et leurs deux enfants vivent dans une forêt en haut de la montagne, et tiennent le seul bazar des environs. Mais depuis qu’une grande route a été construite en contrebas, les clients se font rares dans la boutique. C’est pourquoi un jour, ils décident d’accrocher à leur maison une enseigne tenue par des ballons pour que les gens puissent la voir de loin. Hélas, un soir de tempête, un violent coup de vent emporte ballons et maison dans les airs... C’est alors le début d’une aventure palpitante pour la famille d’hippopotames, qui les mènera en pleine mer puis dans une grande ville qui va bouleverser leurs habitudes... La Famille Hippo parviendra-telle à se sortir de cette
situation ?"

Quelle belle aventure que celle de la famille Hippo !
Une famille inventive, soudée et pleine de candeur.
L’écologie et la nature pointent leur bout du nez au début, avec la destruction du  milieu de vie habituel de la famille, mais vite une autre dimension prend le relais.
La famille Hippo part à l’aventure avec la tempête et rapidement, les problèmes arrivent.
Entraide, solidarité, et bon sens.
La famille Hippo maitrise tout ça, un coup de main en vaut un autre, tout fini bien. On peut imaginer la suite de l’aventure.
Mais avant ça, regardez les dessins, les détails (plein à découvrir !), la qualité irréprochable de l’album.
Et si vous aimez cet auteur vous pouvez decouvrir "Shiro et les flammes d'arc-en-ciel" Magnifique.

En plus je me suis fait plaisir en  le chroniquant le jour de mon anniversaire!

« Prends garde à toi », Fanny Chiarello, éditions école des loisirs, 28 février 2013.
Résumé de l’éditeur : « Entendons-nous bien, je ne rêve pas de me fondre dans la masse, ni d’adopter les loisirs de mes pairs… Certains rêvent d’une console de jeux, d’un poney ou d’un prince charmant… Mon domaine à moi, ce sont les bibliothèques et les librairies… » Et bientôt l’opéra ! » Lorsqu’elle apprend que la cinquième B a été choisi pour monter Carmen, le célèbre opéra de Bizet, Louise est persuadée que le rôle principal lui est destiné. Comment pourrait-il en être autrement ? Elle est si brillante ! Elle sait si bien mener son monde ! Ses parents comme ses professeurs ne savent rien lui refuser. Mais la diva se découvre une rivale en la personne de Manon. Non seulement la nouvelle élève a réponse à tout en cours de français, ce qui la rend prodigieusement agaçante, mais elle se permet de jouer au foot en robe de communion à la récré. Comme si Manon n’avait nul besoin d’être parfaite pour être la préférée ! Louise en pleurerait de rage…

Louise est parfaite…Enfin, c’est elle qui le pense.
Elle et ses parents qui se laissent manipuler de bon gré.
Louise m’a donné  surtout envie de lui mettre des claques mais je me suis dit que sa  façon d’être et de penser était grandement influencé par ses parents…
A qui on donne des baffes dans ce cas ?
Louise parle et raisonne en langage soutenu…tout en présentant un raisonnement très egocentrique et manipulateur à souhait.
Tout le monde y passe. Ses parents, évidemment, mais aussi ses deux « meilleures amies ».
Ceci dit son année de cinquième ne commence pas très bien…
Les profs ne sont pas en admiration devant elle comme avant, les rôles dans l’opéra qui se prépare ne seront peut être pas distribués comme elle le souhaiterait…
 Cette fille pourrie gâté va apprendre un peu la vie pendant son année scolaire.
Grace à Manon.
Une nouvelle élève qui devient populaire grâce à sa nature simple et enjouée, une fille aussi douée et cultivé que Louise…mais loin d’être aussi choyée.
Une ennemie tout de suite, peut être une amie par la suite…
Un roman juste et drôle à sa manière. Louise est agaçante, pathétique mais touchante aussi dans son nombrilisme.
J’ai apprécié ses changements  et sa prise de conscience, timide des fois, mais inévitable.
Elle apprend par ses erreurs, elle avance, malgré ses parents qui sont prêts à pas mal des sacrifices pour satisfaire la merveille !  
A lire et à déguster, tout comme l’autre roman de Fanny Chiarello,  « Holden, mon frère », que j’ai chroniqué ICI

Ce roman est paru dans la collection medium, indiqué sur le site de l’éditeur de 12 à 16 ans.

Je pense qu’il peut être lu par un public plus jeune. Bien plus jeune…