• "Le monde de Charlie"« Le monde de Charlie », Stephen Chbosky, éditions Sarbacane, 21 novembre 2012 (réédition), la première édition, je crois c’était en 1998…

    Résumé de l’éditeur : « Au lycée, on trouve Charlie bizarre. Trop sensible, pas « raccord ». Aux yeux de son professeur de Lettres, qui lui fait découvrir les classiques américains, c’est sans doute un prodige ; les jeunes de son âge, eux, le voient comme un « freak ». Lui se contente de rester en marge des choses. Jusqu’au jour où deux seniors, Patrick et la jolie Sam, le prennent sous leur aile. La musique, le sexe, les fêtes : il va bien falloir que Charlie « s’implique». Mais une fois entré dans la danse, il ne pourra plus continuer longtemps à occulter son passé… »

    Une chose est sure… « Le monde de Charlie » n’est pas un bouquin d’action qui se lit dans la journée. 
    Charlie exige qu’on réfléchisse. On savoure, on s’interrompt. Le monde de Charlie est très trouble, on peut le lire de deux façons. 
    Soit on fait l’impasse sur tout ce qui a pu arriver à Charlie (comme dans le film qui suggère seulement les choses) et on fonce avec lui dans les fêtes, des drogues et autres réjouissances, soit on « écoute » ce qu’il a à nous  dire.
    Parce que Charlie nous raconte sa vie, mine de rien, et on sent un malaise qui plane quelque part, Charlie a des problèmes, il est suivi  de temps en temps par un psychiatre, il fait sa vie de lycéen grâce à Sam et Patrick, il est intelligent et très perspicace. 
    Sa vie oscille entre les parents, quasiment absents (obnubilés par des secrets de famille ?), sa sœur qui cherche elle-même comment organiser sa vie amoureuse, et sa vie tiraillée par son engouement pour Sam. Il y a aussi des souvenirs de sa tante, aimée par tout le monde, disparue dans un accident, la tante qui est la clé de l’histoire.. 
    On ne peut pas chroniquer « Le monde de Charlie »sans oublier des choses importantes. J’avais plein des phrases dans ma tête en lisant ce livre, il y en a qu’une qui m’a resté dans la tête : « Ce qui m'ennuie le plus, c'est de ne pas comprendre"
    Charlie cherche des réponses, il en trouve des fois…pas toujours, il gère comme il peut, un pas après l’autre. 
    On le suit et on l’aime, pour ce qu’il est et pour tout ce qu’il comprend sans porter de jugement. 
    Un livre à lire et le film à regarder après. Sans le livre le film perd énormément, on ne comprend pas  la moitié, l’essentiel est dans le roman…

    Et sinon la bande annonce du film:

    Double clic pour le voir en plein ecran.

     

     

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  • Deux albums qui m’ont fait rire, qui m’ont mis de bonne humeur avec les histoires décalées, légères, drôles.

    Il y a la souris, oui, oui, LA petite souris qui fabriquait les brosses à dents.
    Lassant et répétitif comme métier.
    La petite souris (Lili de son prénom) envoie donc des CV et trouve un nouveau  travail rapidement.
    Ramassage des dents de lait la nuit. Un travail très intéressant,
    Lili  fait son métier avec l’application, mais ne peut  s’empêcher de grignoter…  attention, un gros chat la surveille.
    Voilà une version réjouissante de l’histoire de la petite souris, écrite et illustré par Soufie Régani.

    « La dodue souris », éditions Limonade, Soufie Régani, 5 septembre 2013.

    Deux albums qui donnent la pêche!

     

    Il y a un renardeau aussi, un chenapan rouquin, qui veut tout avoir. Tout ce qu’il voit.
    Un jour il s’empare des bottes magiques (on dirait les bottes de sept lieues) et voyage, vite comme le vent, en chapardant tout sur son passage et  en aidant les êtres en détresse sans s’en rendre compte…
    En dernier il rencontre un dragon qui a mal aux dents…une dent dorée !!!
    Et après ?
    Voyez vous-mêmes !!!

    Il me fait penser à Bad Lino de Séverine Vidal, ce petit renardeau vaniteux, sur de lui, drôle et attendrissant. (Ma chronique de Bad Lino ici)
    « Jiroro », éditions Nobi Nobi, Rien Ono et Mako Taruishi, 29 aout 2013.

    Deux albums qui donnent la pêche!

     

     

     

     

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  • CONCOURS !!!!
    Deux ans de blog, ça se fête! Une petite balade sur le blog, un commentaire sur le blog, on aime la page  Facebook.
    Le lien :https://www.facebook.com/livres.de.dorot
     Le concours finira le 20 octobre par un tirage au sort. Une seule obligation. Dans le commentaire sur le blog, on met le mot CONCOURS (intégré dans le texte)...et un petit mot gentil, bien sûr!
    Le livre à gagner:

     

    CONCOURS !!!

    « La Passe-miroir » Tome 1 - Les Fiancés de l'hiver,  Christelle Dabos.

    Résumé de l’éditeur : «  Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'Arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel.
    Une héroïne inoubliable, un univers riche et foisonnant, une intrigue implacable. Découvrez le premier livre d'une grande saga fantastique et le talent d'un nouvel auteur à l'imaginaire saisissant. »

    «La Passe-miroir» est le lauréat du concours du premier roman jeunesse organisé par Gallimard Jeunesse, RTL et Télérama.

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  • Deux beaux albums  pour cette fin d’année. Deux coups de cœur pour moi, autant par l’histoire que par les illustrations.

    L’Asie est à l'honneur aujourd'hui! « Kotori, le chant du moineau », éditions Nobi Nobi, texte de Samantha Bailly, illustrations  de Shigatsuya, septembre 2013.
    Résumé de l’éditeur : « Dans une lointaine contrée vit un vieillard nommé Yûjirô. Un jour de promenade dans la forêt, il découvre un moineau blessé. Bien décidé à le sauver, Yûjirô le ramène dans la maison qu’il partage avec son épouse afin de lui prodiguer tous les soins nécessaires. Il baptise le petit rescapé Kotori, et une très belle amitié se noue rapidement entre l’homme et l’oiseau. Néanmoins, possessive et jalouse, l’épouse de Yûjirô ne voit pas le nouvel arrivant d’un très bon œil… »
    Une belle leçon de générosité et de l’humilité. Un conte qui me disait vaguement quelque chose. Il y a quelques années (quand j’étais gamine, donc) j’adorais les contes russes. J’en lisais énormément et j’ai un vague souvenir d’un qui y ressemblait beaucoup. Un beau souvenir qui ressurgit à la lecture d’une histoire joliment racontée, magnifiquement illustrée.
    Un petit bonheur au coin de la cheminée.

    L’Asie est à l'honneur aujourd'hui! « Le petit pêcheur et le squelette », éditions l’école des loisirs, Chen Jiang Hong, septembre 2013.
    Résumé de l’éditeur : « Son père le lui avait bien dit : « Il ne faut pas sortir en mer quand le ciel est noir. » Mais comme il n’est plus là pour le lui interdire, le petit garçon part pêcher sous les nuages. Soudain, quelque chose se prend dans son filet. Alors qu’il tire, la tempête se déchaîne. Et voilà que sa prise apparaît. Horreur ! C’est un squelette qui se dresse devant lui. Il a beau fuir, pagayer de toutes ses forces, puis s’évanouir, le petit garçon ne se débarrassera pas du squelette avant d’avoir compris ce que celui-ci est venu lui enseigner… »

    Une histoire pas facile du tout, mais tellement belle…Comme dans le précédent, c’est la générosité qui fait  des miracles.  Les illustrations sont très belles, sombres des fois, mais l’histoire l’est aussi par les moments. Il faut quand même un sacré talent pour rendre réalistes les mimiques d’un squelette.
    La fin permet  une double interprétation. A chacun son histoire, à chacun sa fin de l’histoire.
    Une belle découverte ! 

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  • Le Tourneur de Page, tome 3« Tourneur de Page », tome 3, « Au-delà des temps », Muriel Zürcher, éditions  Eveil et Découvertes, octobre 2013.
    Résumé de l’éditeur : « Sous la Bulhavre, la  page des Alphas est tournée. Mais le temps de  l’insouciance ne dure pas. Des traitres assoiffés de pouvoir se cachent parmi les sages. Et en Outre-Monde, la sanguinaire Iriulnik approche, portée par son désir fou de vengeance. » 

    En finissant le deuxième tome, j’étais impatiente de retrouver la Bulhavre ou la paix s’installait après des moments  plutôt mouvementés.
    En même temps je me demandais  si la suite était légitime dans la mesure où les méchants ont été vaincus,  la vilaine Iriulnik bannie, paix et bonheur à tout le monde.
    Mais j’avais des doutes, tout était trop beau pour durer et finir dans cet éclat de lumiere bienfaisante…
    Iriulnik m’a beaucoup intrigué, un personnage à part, une âme torturé, méchante, assoiffé de pouvoir, avec quelques excuses quand même.
    Dans ce troisième tome, l’aventure laisse la place au bilan… qui n’est pas glorieux, vu qu’à la place de ceux qui voulaient le pouvoir total, il y en a d’autres qui veulent exactement la même chose.
    La lutte pour le pouvoir, pour le confort, une vraie leçon de politique, les bons et les méchants…
    On retrouve également nos jeunes héros, grandis par les épreuves du passé, avec une idée précise de ce qu’ils veulent ou pas.
    Une fin de l’histoire ou tout n’est pas rose ni noir. Une fin en demi-teinte  avec Iriulnik présente jusqu’à la fin, jusqu’au point de non retour, toujours aussi  énigmatique.
    Une fin magistrale, un troisième tome captivant et intéressant, une trilogie addictive.
    Et finalement je me suis beaucoup attachée à cette vilaine Iriulnik, si haute en couleurs et tellement bien imaginée  par l’auteur…
    Les chroniques des tomes précédents
    Tome 1 est ici.
    Tome 2 par là

     

     

     

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  • Un père en colère« Un père en colère», Jean-Sébastien Hongre, éditions Max Milo, 21 mars 2013.
    Résumé de l’éditeur : « Stéphane, ingénieur, et Nathalie, enseignante, se sont rencontrés au coeur d'une librairie, se sont aimés et très vite installés dans une coquette maison à proximité de Paris pour élever leurs enfants : Fred et Léa. Vingt ans plus tard, les enfants sont devenus deux jeunes adultes. Elevés dans une ville touchée de plein fouet par la crise, ils ont dû s'adapter à la violence croissante de leur environnement et ont choisi de devenir "bourreaux" plutôt que "victimes". Ils ont adopté le rapport de force comme mode de communication. Intervient un drame. Stéphane prend alors la parole à travers un blog et, très vite, devient le porte-drapeau des parents déboussolés. La téléréalité s'empare de son histoire. Les événements, imprévisibles, s'enchaînent. Le prix à payer pour avoir enfreint la loi du silence sera lourd. Léa sera la seule à incarner l'espoir ? » 

    A mi-chemin entre récit et roman, ce livre bouleverse et interpelle…
    La relation parent-enfant (ado) est inexistante, c’est l’insolence des enfants qui prend le dessus, et encore…l’insolence est un mot bien gentil.
    C’est un rapport de force qui s’installe et qui perdure jusqu’au moment ou la mère craque complètement.
    Le père se révolte, crée un blog, décrit sa réalité.
    Une machine médiatique se met en route… Une machine destructrice à bien des égards.
    Ce livre m’a touché autant que mère, je me suis posé la question « et si ceci m’arrivait ? »
    Je l’ai lu rapidement, parce que l’écriture est fluide, le sujet prenant.
    Ceci dit je ne me permets pas de juger l’environnement présenté, la banlieue, les trafiquants…tout simplement parce que je ne connais pas ce milieu, je n’ai jamais vécu dans ces conditions.
    Je pense quand même que les parents ont démissionnés bien avant. On les retrouve en conflit avec les enfants, mais rapidement on a l’impression que le mot « non » n’était pas souvent prononcé avant, quand les enfants étaient encore « gérables ».
    Un livre à lire avec l’attention, à analyser dans notre propre conscience, surtout qu’il y a quand même une lueur d’espoir à la fin…   

     

     

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