« La peau des rêves » Tome 4 « L'aube des cendres », Charlotte Bousquet, éditions Galapagos, 3 avril 2013.

Résumé de l’éditeur : « Anja a découvert, trop tard, la nature maléfique de Rain. Gravement blessée, elle est sauvée de justesse par Lorelei, sa fiancée. Lorelei et Anja décident de retrouver Milan et de le convaincre de revenir sur l'île. Car si Rain vient à diriger le clan d'Ishtar, ce sera tragique non seulement pour les Mens mais pour tous ceux qui vivent à proximité de lui. Lorelei reste auprès de Rain, dont la folie ne cesse de croître. Anja se lance à la recherche de Milan, celui qu'elle a sauvé. Parviendra-t-elle à le persuader d'affronter une nouvelle fois son jumeau ? Et surtout, saura-t-elle se faire aimer de lui ? »

Charlotte Bousquet a donné naissance à un personnage envoutant et « addictif ».
Je parle de Najma, la conteuse aux tatouages qui prennent vie à chaque histoire raconté.
Un personnage de l’ombre qui s’impose petit à petit dans cette saga.
Au départ c’est juste une conteuse, une usurpatrice d’identité.
Au fil des tomes de « La peau des rêves » on a envie de la voir présente plus souvent. D’apprendre plus sur elle et sur ses origines.
Najma raconte et les personnages de ses récits s'animent. 
Dans ce quatrième volet, on suit toujours Anja, la « petite sirène » dans sa quête de vérité et de justice.
Elle est moins présente que dans le tome précédent et je me suis langui de sa présence.
Son histoire est dure et triste, mais Najma ne raconte pas forcement des contes des fées.
Ce que j’aime dans cette saga, c’est les passions de ses personnages.
Cléo, dans les deux premiers tomes, fan de la littérature, Anja, envouté par la musique et le chant…  
Malgré les difficultés et le néant qui règne dans ce monde post apocalyptique…
Après le Paris et le Berlin…on voyage ou dans le tome suivant ?
Najma réveille les images et les histoires qui se mettent à vivre devant nos yeux ébahis.
Et j’espère que sa propre histoire commencera à prendre ampleur dans le tome suivant…Vivement !
Mes chroniques sur les tomes précédents ICI et LA

Time Riders, tome 3, Code Apocalypse, Alex Scarrow, editions Nathan, octobre 2012

Résumé de l’éditeur : « Liam O'Connor aurait dû mourir en mer en 1912. Maddy Carter aurait dû mourir en avion en 2010. Sal Vikram aurait dû mourir dans un incendie en 2026. Mais à la dernière seconde, une mystérieuse agence les a sauvés pour les recruter. Désormais, ils sont des Time Riders. Leur mission : empêcher que les voyages dans le temps ne modifient le passé... et ne détruisent notre monde. La découverte d'un manuscrit codé va les plonger dans une époque troublée, celle du règne de Richard Coeur de Lion. Les Time Riders parviendront-ils à sauver le Royaume d'Angleterre ? »
Une fois de plus je me suis retrouvée au cœur de l’histoire…
Nos gardiens du temps ne sont pas des experts, ils tâtonnent, réfléchissent.
Liam se retrouve à Sherwood avec Becks et…oui avec un nouveau Bob (il me manquait celui-là ).
Ils sont là pour rechercher le Saint Graal qui doit délivrer un message important à Maddy.
En plus ils soupçonnent qu’ils ne sont pas seuls…d’autres voyageurs spatio-temporels ?  
Des rencontres passionnantes, des ondes temporelles sans précédent, des templiers, des rois et des moines !
Et LE Saint Graal…quel message va-t-il délivrer ?
La fin du monde approche ? Pourquoi ce mot « Pandore » que Maddy doit élucider ?
Suivez les Time Riders et vous aurez peut être la réponse.
J’adore cette série, je m’embarque à chaque fois dans l’aventure comme une gamine et j’attends à chaque fois le tome suivant avec l’impatience. 
Toujours dynamique, bien construit, et plein d’humour. J’aime !!!

Le tome suivant : février 2013 : (« La guerre éternelle », époque : 1861).
Les liens vers mes chroniques précédentes :
TIME RIDERS, 
TIME RIDERS 2

L'avis de mes amis du blog A l'ombre du grand arbre:
Sophie hérisson ICI et LA
Nathan PAR ICI
Et KIK  et aussi BOUMA

« Gone », vol.5, « La peur », Michael Grant, Pocket jeunesse, novembre 2012 .

Résumé de l’éditeur : « Imaginez... Cela fait maintenant un an que les adultes ont disparu... Malgré la famine et les mensonges, malgré l'épidémie, les enfants de Perdido Beach ont survécu. Mais un nouvel ennemi vient rôder dans le monde fragile qu'ils ont construit. Peut-être le pire de tous: la peur. Dans l'obscurité qui envahit peu à peu la Zone surgissent les angoisses les plus terrifiantes. Pourtant, au sein de chaque clan, les survivants continuent à prendre soin les uns des autres, quel qu'en soit le prix... »

Un cinquième volume fascinant, sombre et angoissant.
La vie à Perdido Beach s’est organisée tant bien que mal, mais le dôme change...
La lumière disparait  petit à petit, Drake le serviteur fou du Gaiaphage, rode en quête de Némésis.
Une petite nouveauté, on aperçoit dans ce tome la vie à l’extérieur de la zone, des solutions se préparent… et tout n’est pas joli, joli…
Alors que le quatrième tome m’a laissé un peu perplexe avec la multitude des créatures invraisemblables, sorties de nulle part, celui-ci m’a fasciné jusqu’au bout.
L’auteur aborde ici plutôt côté psychologique des personnages, joue avec nos propres peurs.
Une suite très réussie et en plus je pense que tout  n’est  pas encore fini…

"Des suites et des fins" est une rubrique mise en place par Aurélie qui m'a donné son accord pour la réproduire...

C'est fait, merci Aurélie, c'était simple, mais il fallait y penser! 

« La peau des rêves » tome 3 : « Les chimères de l’aube », Charlotte Bousquet, éditions Galapagos.

Résumé de l’éditeur : « Berlin, territoire en ruine rongé par la forêt, où s’affrontent les clans, où Chimères et Mutants vivent en parias. Anja, une sirène, sauve la vie d’un jeune homme. À ses tatouages, elle reconnaît un membre du clan d’Ishtar, des guerriers connus pour leur cruauté. Mais il est trop tard : un regard a suffi pour qu’elle tombe amoureuse de lui. Quand Fast, un hybride, est capturé, Anja décide de demander son aide à celui qu’elle a sauvé. Elle ingurgite une drogue qui camoufle temporairement ses écailles et parvient à l’approcher.Pendant ce temps, un tueur hante les bas-fonds de la ville, laissant derrière lui des victimes vidées de leur sang. Des victimes qui ressemblent beaucoup à Anja… »

Bon, si vous voulez bien, commencez par lire mon avis sur les deux premiers tomes de cette saga .
Si vous n’en avez pas envie, ce n’est pas grave du tout.
Celui-ci entame une histoire nouvelle, vous pourrez la lire sans avoir lu les deux premiers tomes…
Ceci dit, vous ne saurez pas qui est cette conteuse aux tatouages qui prennent vie, et qui se nomme Najma.
Son histoire commence dans « Nuit tatouée » et c’est elle qui raconte ces histoires d’un monde ravagé, plein de misère et de haine.
Si vous commencez par ce troisième tome, vous vous priverez d’une histoire magnifique, celle de Cléo en quête de ses origines et de l’amour.
Ce n’est pas grave, vous pourrez le lire par la suite… Et vous le ferez, j’en suis sure !
Ici, Najma commence une autre histoire, on change de décor, c’est le Berlin dévasté qui nous accueille.
Najma est un personnage à part entière, qui se faufile dans cette saga, parmi les membres d’un clan des chimères dont elle est captive.
Elle suscite des jalousies, des sentiments forts, la curiosité, surtout par sa fausse identité et par l’intérêt qui lui porte Itzan : l’homme- panthère. 

Dans "Les chimères de l'aube", on suit Anja, une mutante, une sirène avec sa voix envoûtante et ses rêves.
L’histoire est magnifique, Charlotte Bousquet revisite le conte de la petite sirène avec brio, sur un fond désolant d’une ville qui n’est plus… Anja est prête à tout pour son amour, comme la « petite sirène » de ce conte si connu.
Elle fera son choix, souffrira, réfléchira.
L’émotion est là, omniprésente, c’est une histoire vivante.
Une histoire intemporelle sur la différence, la rivalité, l’amour sans issue, le sacrifice de soi…
Ce troisième volet, je l’ai dévoré, sourde et muette jusqu'à la fin.
Et là, en tournant la dernière page, je me suis dit qu’il en manquait, parce qu’on ne peut pas tenir les gens dans une incertitude pareille…
Et pourtant, Charlotte Bousquet l’a fait !
Il va falloir se dépêcher d’écrire la suite ! 
Une merveille, un roman qui promet une suite épatante...

Encore merci pour ce livre dédicacé, un bonheur qui sent si bon... l'odeur du papier d'un nouveau livre à lire, et quel livre!  

« Le Tourneur de page », tome 2- « Vers l’inconnu », Muriel Zürcher, éditions Eveil et découvertes.

 Résumé de l’éditeur : « Partager la vie des Abominables, traverser les Terres Inconnues, s'opposer aux projets du peuple... Alkan, Tahar et Artelune affrontent tous les dangers. Les fugitifs croient ainsi échapper aux griffes d'Iriulnik. Ils se trompent car leur mission les rattrape. L'accomplir ou mourir, voilà leur destinée. »
Le premier volume de cette saga m’a déjà enchanté. (La chronique ICI)
J’attendais cette suite avec l’impatience. J’attendais des nouvelles de mes nouveaux amis littéraires : Alkan, Tahar, Artelune…pour citer juste ceux là.
L’aventure continue après leur évasion de Bulhavre, le chemin difficile, marqué par l’exode du village vers une destination presque inconnue, par l’absence des êtres chers…partis avec les villageois où retenus par LA tourneuse alpha, Iriulnik.
Plein de surprises dans ce deuxième volume. 
Par les moments on oublie le décor « dystopie » pour se plonger tout simplement dans l’aventure. 
On suit ces enfants-ados dans leur mission, quasiment sans se poser des questions.
On survit avec eux, on souffre, on a envie de les protéger… Sauf que….ils se débrouillent sacrement bien sans nous. 
Pour survivre, retrouver la famille … On les voit grandir et mûrir aussi, avec les premiers battements de coeur et les premiers doutes...
En même temps, on suit le remue ménage à Bulhavre pour retrouver Alkan, le principal fugitif. Les tourneurs sont à l’affut d’un indice et Iriulnik a imaginé un plan machiavélique pour le capturer ou le tuer.
Qui va gagner ? Et Iriulnik, elle-même, quel secret cache t’elle ?
Impossible de vous en raconter plus, sans dévoiler ce qui c’est passé dans la première partie.
Lisez ce roman, il vous envoutera, jusqu’à la fin…et vous demanderez la suite… qui n’arrivera pas avant octobre 2013, j’attends, avec l’impatience…de maintenant !

Sinon une chronique sur le premier tome est également sur le blog "La mare aux mots". Et c'est là également que Muriel Zürcher repond à quelques questions.