• "A comme aujourd'hui"« A comme aujourd'hui », David Levithan, éditions Les Grandes Personnes, septembre 2013

    Résumé de l’éditeur : « Chaque matin, A se réveille dans un corps différent, dans une nouvelle vie, et ne dispose d'aucun moyen de savoir où, et " qui " sera son hôte. Une seule chose est sûre : il n'empruntera cette identité que le temps d'une journée. Aussi incroyable que cela puisse paraître, A a accepté cet état de fait, et a même établi plusieurs règles qui régissent son existence pour le moins singulière : ne pas trop s'attacher ; ne pas se faire remarquer ; ne jamais s'immiscer dans la vie de l'autre. Des préceptes qui resteront les siens jusqu'à ce qu'il se réveille dans le corps de Justin, 16 ans, et qu'il fasse la connaissance de Rhiannon, sa petite amie. Dès lors, il ne sera plus question de subir sans intervenir. Car A vient enfin de croiser quelqu'un avec qui il veut être, qu'il ne peut laisser derrière lui, ce jour-là, le suivant, jour après jour... »

    Quel roman !!!Tour à tour drôle, émouvant, sérieux, et surtout tellement original.
    « A » est un personnage hors du commun, difficile à cerner.
    Il est masculin par rapport à Rhiannon mais des fois sa drôle de destinée le place dans un corps d’une fille…

    Il est question d’amour dans ce roman, mais ceci n’est qu’une partie visible …
    Il parle de l’adolescence, des changements constants, des hésitations, des dilemmes…

    Un roman tout en délicatesse, même si la vie impose à notre « héros » des choix bien difficiles.
    Prenant, addictif, intelligent (et si facile à lire en même temps), une petite merveille dans cette rentrée littéraire « ados » 2013.
    Un coup de cœur immense !

     

     

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  • "13 petites enveloppes bleues"« 13 petites enveloppes bleues », Maureen Johnson, Gallimard jeunesse, parution 25 janvier 2007 (2010 pour le format poche-collection Pole fiction)
    Résumé de l’éditeur : « Ginny découvre, à la mort de sa tante adorée, 13 petites enveloppes bleues, comme autant de signes dans un jeu de piste. Voici la jeune Américaine partie pour un grand voyage à travers l'Europe. A Paris, Londres ou Rome l'attendent la vie et l'amour. Un parcours initiatique drôle, romantique et émouvant. »

     Ginny (Virginia de son vrai nom), est une ado timide et réservé. Le message de sa tante décédé la laisse perplexe, mais en même temps, elle est prête à relever le défi.
    Fini le confort, le portable, l’internet.
    L’aventure commence, celle avec un grand A.
    Un petit ovni ce roman, vu qu’on imagine mal une ado partir à la découverte du monde sans rien dire à personne, et en plus, vu le parcours de Ginny…
    Ceci dit, en lisant le livre, on ne se pose pas de questions, on la suit, on découvre la tante disparue, on se dit qu’elle était bien fofolle, on adore ce voyage aux mille imprévus.
    L’Europe devient  un petit mouchoir de poche et Ginny va l’explorer avec l’étonnement.
    Des rencontres, le cœur qui palpite, le cœur déçu, les découvertes partout…et les déceptions aussi.
    Une belle surprise (depuis  longtemps dans ma bibliothèque…).
    Je l’ai ressorti parce que j’ai reçu le tome suivant : « La dernier petite enveloppe bleue »
    Je ne le regrette pas, la preuve, je suis en train de lire la suite. 

    derniere enveloppe...Pourquoi la dernière petite enveloppe bleue ???  Découvrez là vous-mêmes. Une nouvelle aventure vous attend.
    Je vous en parlerai plus tard…
      

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  • "Au bout du rêve"« AU BOUT DU RÊVE », Sarah DESSEN, éditions Pocket jeunesse, 16 mai 2013.
    « Résumé de l’éditeur : « Matthew Biscoe, avec ses yeux verts et ses longues dreads brunes... c'est le prince charmant, Catlin en est sûre. Depuis qu'elle sort avec lui, elle tient le premier rôle, comme dans un rêve. Matthew est vraiment différent : Catlin découvre un univers hors norme, qui lui permet d'oublier tout le reste. Sa sœur disparue, sa mère taciturne, sa vie terne. Alors, comment faire marche arrière quand leur relation devient plus difficile à vivre que « tout le reste » ? » 

    Autant le dire tout de suite, c’est le premier livre de cette auteure que j’ai commencé aujourd’hui.
    Pourquoi ?
    Les couvertures trop « girly » les résumés à l’eau de rose…
    Même celui-ci…prince charmant, oublier tout, les yeux verts…
    Aujourd’hui j’ai fait un long trajet en train, j’avais besoin d’un livre qui repose, j’avais celui- là dans ma PAL…Je me suis dit, si je dors ce n’est pas grave.
    Bon, je n’ai pas fermé l’œil. Je lisais encore et encore, il n’était pas fini à l’arrivée, je continuais en arrivant chez moi.
    Je ne sais pas encore si les autres titres de Sarah Dessen sont aussi percutants, je le découvrirais surement bientôt, mais là…
    Catlin se réveille un matin comme un autre, enfin, si on veut. C’est le jour de son anniversaire et sa sœur, Cass, est partie de la maison familiale.
    Cass, la sœur, c’est la fille parfaite, celle que tout le monde adulait, celle qui avait les meilleurs résultats partout, celle qui occupait la plus grande place dans la vie de leur mère…Catlin gère cette situation comme elle peut, fait semblant, résiste.
    Elle fait connaissance de Matthew, un garçon plein de charme, évasif, mystérieux, intelligent et qui semble écorché par la vie…
    Catlin se sent importante, choisie, aimée, malgré les activités plutôt illégales de Matthew.
    Une relation amoureuse s’installe, au début tout à fait anodine…
    Le conte des fées ne dure pas longtemps, Catlin goute aux joies de fumer (pas seulement des cigarettes).
    Ensuite la relation entre deux jeunes dérape, la violence s’installe, Catlin s’y perd et ne trouve pas d’issue.
    Une lente descente dans la douleur, dans l’humiliation, cachée à tous et surtout à ses amis et la famille.  
    Un roman qui fait mal, qui interpelle, qui fait réfléchir.
    Une belle découverte pour moi, qui croyait que Sarah Dessen, c’était Harlequin pour les ados…   

     

     

     

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  • "5e Vague"«La 5e Vague », Rick Yancey, éditions Robert Laffont, collection « R », parution 16 mai 2013.
     Résumé de l’éditeur : « À l'aube de la 5e Vague, sur une bretelle d'autoroute désertée, Cassie tente de Leur échapper...Eux, ces êtres qui ressemblent trait pour trait aux humains et qui écument la campagne, exécutant quiconque a le malheur de croiser Leur chemin. Eux, qui ont balayé les dernières poches de résistance et dispersé les quelques rescapés...
    Pour Cassie, rester en vie signifie rester seule. Elle se raccroche à cette règle jusqu'à ce qu'elle rencontre Evan Walker. Mystérieux et envoûtant, ce garçon pourrait bien être son seul espoir de sauver son petit frère »

    L’humanité est arrivée au crépuscule…
    Le monde, celui que nous connaissons est en train de changer. L’invasion extraterrestre a eu lieu. Le silence règne et plus personne ne fait confiance à qui que ce soit…
    Cassie évolue dans ce paysage désolé à la recherche de son petit frère, l’arme au poing et la peur au ventre. Elle les a vus à l’œuvre et ne compte pas se faire prendre.
    Mais Cassie a fait aussi une promesse à son petit frère lors de leur séparation.
    Elle le rejoindra… coûte que coûte…
    Dans ce roman, il n’y a pas des petits hommes verts. Il n’y a pas des effets spectaculaires.
    Il y a l’angoisse, la peur, la méfiance.
    Il y a aussi l’aventure, les sentiments, l’incertitude, la vie qui s’obstine.
    Tout ce mélange vous fait tourner les pages encore et encore, parce que vous allez douter lors de votre lecture, vous allez vous poser des questions ! Qui est humain, qui ne l’est pas, même la couleur des yeux d’Ewan va vous poser un problème… (Bonjour la paranoïa !).
    Un roman ou on pense à « La route », « Je suis une légende », « Les âmes vagabondes » et d’autres encore.
    Un roman ou déjà la couverture annonce l’inconnu, un roman qui va vous laisser incrédule quand vous apprendrez  à quoi ressemble la 5e vague…
    Un roman fort, un de meilleurs dans la collection « R ». Un événement. Juste énorme.
    L’avis de Sophie est juste LA

     

     

         

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  • "Les filles de Cùchulainn"« Les filles de Cùchulainn », Jean François Chabas, édition Ecole des loisirs, collection Medium, mars 2013.

    Résumé de l’éditeur : « Il porte le nom d’un héros de légende, Cùchulainn, l’Hercule celte. Il pèse plus d’une tonne. Il est noir, géant, puissant, splendide. Si Mary et Conrad McConnally ont pu se payer à la foire ce cheval de race, c’est parce qu’il est borgne. Une folie, à l’image de leur amour. Car Cùchulainn ne sert à rien. Il refuse de travailler. Il règne sur les pâturages de leur petite île en mer d’Irlande, comme un seigneur tranquille. Pourtant, quand Conrad le pêcheur disparaît dans une tempête en laissant Mary enceinte, il semble que Cùchulainn trouve enfin sa mission sur la terre : sentinelle. Ange gardien en forme de cheval. Mary a donné le jour à des jumelles, Esther et Rebecca, qui grandissent en s’inventant un langage que personne ne comprend. Sur l’île, on les déclare simplettes. Mais entre elles et Cùchulainn, une mystérieuse complicité se tisse, un lien secret qui fait peur à Mary. C’est pourtant ce qui va lui sauver la vie. »

    Jean François Chabas, je connais très peu.
    J’ai adoré « Les lionnes », j’ai beaucoup aimé « Je suis la fille du voleur », j’ai commencé et je n’ai jamais fini « Prières »…
    « Les filles de Cùchulainn » m’ont attiré comme un aimant, le résumé m’a annoncé une histoire pleine de petits recoins à explorer.
    Je suis resté plongé dans ce récit jusqu’au bout, en admirant l’écriture, mais aussi l’histoire, intime, paisible, simple.
    Une histoire d’un lien invisible et indestructible, celui entre le cheval et deux petites créatures associables et secrètes.
    L’histoire d’une vie, racontée par Mary, une vie simple et dure sur une ile irlandaise, une vie passée en grande partie à observer et essayer de comprendre ses deux filles et ce lien qui les unit avec le cheval, ce gentil géant qui jusqu’à maintenant à toujours refusé de se plier aux sollicitations de ses maitres…
    Un roman comme une légende, plein de brume et des mystères, un roman plein de poésie et de l’amour, un roman qui change et qui émerveille.
    Un coup de cœur immense !

      

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  • "Nos étoiles contraires"« Nos étoiles contraires », John Green, éditions Nathan, février 2013.

    Résumé de l’éditeur : « Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie. »

    Je ne sais pas trop comment parler de ce roman.
    Tout ce que je peux écrire me semble transparent et sans intérêt par rapport au contenu de ce livre.
    D’habitude, on dit « entre rire et larmes », mais là, bof, ça ne suffit pas.
    Parce qu’ici, des fois c’est entre rire et rire, et des fois c’est que des larmes…
    Comme dans « Candy » et « La décision » et « Wonder » ou encore « Le faire ou mourir »…
    Il y en a d’autres. Tous ces romans touchent quelqu’un au plus profond de lui-même.
    Parce que se sont des histoires qui arrivent aux ados « pour de vrai » et qui bouleversent toute leur vie.
    Les adultes sont là pour les aider (pas toujours), mais ça ne suffit pas.
    Le vrai travail se fait dans leurs têtes, dans leurs cœurs.
    L’acceptation ou le rejet, l’oubli, le défi, la dérision… voilà les armes dont ils disposent.
    C’est peu.
    Il faut toute la volonté et la détermination de la jeunesse pour s’en sortir…et des fois ce n’est pas assez.
    Voilà, tout ça pour dire que ce roman m’a bouleversé, m’a fait rire et pleurer aussi.
    Mais j’étais ravie, voir honorée, de rencontrer ces ados à la force d’esprit hors du commun, et si fragiles en même temps…

    Merci à tous ces auteurs. Merci pour ces romans qui nous touchent, qui nous retournent, qui nous rappellent que les cartes sont distribuées au hasard…

    Un avis de Sophie et Bouma qui parlent plutôt du livre que de tout et de rien, donc vous avez une bonne raison de les lire...

     

     

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