• Un père en colère« Un père en colère», Jean-Sébastien Hongre, éditions Max Milo, 21 mars 2013.
    Résumé de l’éditeur : « Stéphane, ingénieur, et Nathalie, enseignante, se sont rencontrés au coeur d'une librairie, se sont aimés et très vite installés dans une coquette maison à proximité de Paris pour élever leurs enfants : Fred et Léa. Vingt ans plus tard, les enfants sont devenus deux jeunes adultes. Elevés dans une ville touchée de plein fouet par la crise, ils ont dû s'adapter à la violence croissante de leur environnement et ont choisi de devenir "bourreaux" plutôt que "victimes". Ils ont adopté le rapport de force comme mode de communication. Intervient un drame. Stéphane prend alors la parole à travers un blog et, très vite, devient le porte-drapeau des parents déboussolés. La téléréalité s'empare de son histoire. Les événements, imprévisibles, s'enchaînent. Le prix à payer pour avoir enfreint la loi du silence sera lourd. Léa sera la seule à incarner l'espoir ? » 

    A mi-chemin entre récit et roman, ce livre bouleverse et interpelle…
    La relation parent-enfant (ado) est inexistante, c’est l’insolence des enfants qui prend le dessus, et encore…l’insolence est un mot bien gentil.
    C’est un rapport de force qui s’installe et qui perdure jusqu’au moment ou la mère craque complètement.
    Le père se révolte, crée un blog, décrit sa réalité.
    Une machine médiatique se met en route… Une machine destructrice à bien des égards.
    Ce livre m’a touché autant que mère, je me suis posé la question « et si ceci m’arrivait ? »
    Je l’ai lu rapidement, parce que l’écriture est fluide, le sujet prenant.
    Ceci dit je ne me permets pas de juger l’environnement présenté, la banlieue, les trafiquants…tout simplement parce que je ne connais pas ce milieu, je n’ai jamais vécu dans ces conditions.
    Je pense quand même que les parents ont démissionnés bien avant. On les retrouve en conflit avec les enfants, mais rapidement on a l’impression que le mot « non » n’était pas souvent prononcé avant, quand les enfants étaient encore « gérables ».
    Un livre à lire avec l’attention, à analyser dans notre propre conscience, surtout qu’il y a quand même une lueur d’espoir à la fin…   

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • "Blue Jay Way" Fabrice Colin"Blue Jay Way" Fabrice Colin, éditions Sonatine

    Présentation de l’éditeur :
    « Julien, jeune Franco-américain féru de littérature contemporaine, a perdu son père le 11 septembre 2001 dans l’avion qui s est écrasé sur le Pentagone. Désireuse de lui faire oublier ce drame, la célèbre romancière Carolyn Gerritsen, qui l’a pris en amitié, lui propose d’aller vivre à Los Angeles chez son ex-mari producteur, afin qu’il officie en tant que précepteur auprès de leur fils Ryan. À Blue Jay Way, villa somptueuse dominant la ville, Julien est confronté aux frasques du maître des lieux, Larry Gordon, et à une jeunesse dorée hollywoodienne qui a fait de son désœuvrement un art de vivre : un monde où tous les désirs sont assouvis, où l alcool, les drogues et les parties déjantées constituent de solides remparts contre l’ennui. Peu à peu, Julien se laisse séduire par ce mode de vie délétère et finit par nouer une relation amoureuse avec Ashley, la jeune épouse de Larry (et belle-mère de Ryan). Lorsque la jeune femme disparaît mystérieusement, il doit tout faire pour dissimuler leur liaison sous peine de devenir le principal suspect. Ce n’est que le début d’un terrible cauchemar : très vite, les morts violentes se succèdent, mensonges, trahisons et manipulations deviennent la norme, et la paranoïa apparaît comme le dernier refuge contre un réel insupportable. Julien doit savoir, pourtant, il n a plus le choix : il fait partie de l histoire. »
    Bienvenue à Blue Jay Way, un monde à part, ou les normes deviennent désuètes, ou le paraitre et les mensonges sont roi. Julien est parachuté dans ce monde comme précepteur du fils de famille, un jeune pourri gâté, mais écorché vif après un passage dans une télé réalité.
    Un poste facile et bien rémunéré à première vue… La piscine, la bouffe, l’alcool, les filles…
    Le souci, c’est qu’à Blue Jay Way les règles sont différentes. 
    Julien va se retrouver impliqué dans l’affaire de la disparition de la belle Ashley, et malgré lui va essayer de trouver les solutions…
    Une intrigue machiavélique, ou Julien va se perdre autant que nous, les lecteurs.
    Personnellement j’avais l’impression de marcher sur les toutes petites routes de campagne en guettant les panneaux qui m’emmèneraient  quelque part. A un moment donné j’ai cru apercevoir une route plus grande et à ma grande joie elle m’a emmené sur une autre, encore plus fluide…
    Une fois que j’étais sure de me trouver sur le bon chemin, je me suis retrouvé à nouveau dans un cul de sac…
    Le seul défaut que j’ai trouvé à ce livre c’est la mise en place de l’intrigue, un peu longue. Après la lecture j’ai compris que c’était largement justifié mais ceci peut surement décourager certains lecteurs.
    Un conseil : ne laissez pas ce livre si vous avez le même sentiment que moi sur la première centaine des pages ! La suite est palpitante et pleine des rebondissements tellement inattendus !
    Le premier thriller de Fabrice Colin est une réussite éblouissante.
    Il y a une date pour le suivant ?!

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • "Le briseur d’âmes" Sebastian FitzekPrésentation de l’éditeur :

    « Un psychopathe sévit dans les environs de Berlin. Lorsque la police retrouve ses victimes, ces dernières sont vivantes, n'ont subi aucun sévice, mais se trouvent prostrées dans un état végétatif, psychologiquement anéanties, comme privées de conscience...
    D'où le surnom que lui a donné la presse : le briseur d'âmes. Quelles tortures mentales a-t-il infligé à ses proies ? Et pourquoi laisse-t-il dans leur main une phrase énigmatique ? Caspar, un amnésique d'une quarantaine d'années interné dans une clinique psychiatrique de luxe, n'aurait jamais imaginé croiser le chemin du psychopathe. Et pourtant, en cette veille de Noël, alors qu'au-dehors une tempête de neige fait rage, lui, le personnel médical et quelques patients se retrouvent enfermés dans la clinique, coupés du monde... avec le briseur d'âmes. Et, cette fois, il tue ! »

     

    Une clinique psychiatrique privée aux alentours de Berlin, une tempête de neige, froid, verglas, routes coupées.
    Voici le décor qui s’impose tout de suite et qui n’annonce rien de bon. Ajoutez un tueur psychopathe, les volets fermés, et nous voilà plongés dans une atmosphère angoissante, étouffante et remplie de non-dits.

    Un huis clos infernal ou les personnages ne sont pas ceux qu’on croit, une enquête qui nous fait penser aux déductions d’Hercule Poirot en plus gore…
    Une intrigue menée magistralement, jusqu’au point de non retour qui nous fait perdre les repères.
    Un moment de relâchement pour moi vers la moitie du récit et ensuite un rebondissement qui m’a fait finir le livre d’un seul trait.
    Deux temps s’y mélangent.
    Un dossier médical, étudié par les élèves des années après et les événements dans le temps réel.
    Le tout découpé encore en deux temps : avant la peur et après la peur, ce qui contribue largement à la montée d’adrénaline.
    Et en plus,rien n'est joué avant la derniere page! Royal!     

    Bizarre, angoissant, diabolique et tellement bien pensé.

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • "La dame en noir" Susan HillPrésentation de l’éditeur :

    Par un mois de novembre froid et brumeux, Arthur Kipps, jeune notaire londonien, est dépêché à Crythin Gifford, dans le nord du pays, pour assister aux funérailles d’Alice Drablow, 87 ans, avant de trier ses papiers en vue d’organiser sa succession.Lors de l’inhumation, dans une église quasi déserte, Arthur remarque la présence d’une femme tout de noir vêtue, le visage émacié, comme rongé par la maladie. Cette dame en noir, il l’apercevra de nouveau aux abords du manoir qu’occupait Mme Drablow, une demeure isolée, battue par les vents, située sur une presqu’île seulement accessible à marée basse. Et, chaque fois qu’elle apparaît, se produisent des phénomènes paranormaux qui ébranleront le jeune homme. Jusqu’à faire vaciller sa raison ?  

    Arthur Kipps raconte une de ses premières expériences professionnelles. Des années après, il s’en souvient comme si c’était hier et pour cause.Il y a l’essentiel dans le résumé donc je ne vais pas répéter ce qu’il y est déjà si bien écrit.Je voudrais juste dire que si vous attendez une histoire qui vous fait sursauter à chaque page, ce n’est pas un livre pour vous.
    Dans « La dame en noir », tellement British, tout se met en place en douceur. Des paysages apparemment magnifiques, très campagnardes, les gens simples et sympathiques.
    Seulement il y a le brouillard, les visages qui se ferment quand on parle de Mme Drablow, des non-dits et la méfiance.
    L’atmosphère s’alourdit au fur et à mesure et c’est après que la peur vient, tout doucement, la même peur qui paralyse Arthur dans ce manoir, en même temps qu’il découvre l’horrible vérité. Angoisse est au rendez-vous, insidieuse, un peu comme dans les films d’Alfred Hitchcock.
    A découvrir absolument pour les amateurs du genre.
    Ce livre a déjà été édité en 1983 par Hamish Hamilton. Il vient d’être adapté au cinéma par James Watkins, avec Daniel Radcliffe (« Harry Potter ») dans le rôle principal. (sortie 14 mars 2012)


    Merci à Julie de m’avoir fait découvrir ce livre. 

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Maud LethielleuxMa première rencontre avec Maud Lethielleux, c’était quand son premier roman à été publié aux éditions Stock. Il s’appelle Dis oui, Ninon. L’histoire de Ninon, une petite fille qui vit, toute seule avec son père, une vie pas vraiment  facile. Souvent livrée à elle même, ne connaissant pas de bonnes manières, ne comprenant pas les adultes ni leur monde. Mais Ninon aime son  père et son père l’aime. Ils construisent leur vie à partir de rien, avec des choses simples, avec des petits bouts de bonheur. Un histoire magnifique racontée avec toute la sérénité et candeur d’une petite fille.

    Depuis Maud Lethielleux a publié trois autres titres:

    D'où je suis, je vois la luneD’où je suis je vois la lune aux éditions Stock
    Présentation de l’éditeur :
    Moon a choisi la rue parce qu’elle a décidé d’être « elle-même dans ce monde où les gens sont devenus des autres ». Elle ne fait pas la manche, elle vend des sourires, et observe avec malice le manège des gens pressés.
    « Je dis : Avec cinquante centimes d’euros, qu’est-ce qu’on achète à notre époque ? J’insiste, il accélère, petite pirouette : Non sans déc’, à ce prix, franchement, tu trouves des trucs intéressants à acheter ? Le type finit par s’arrêter, il se demande où je veux en venir, et c’est là que je sors le grand jeu, tutti et compagnie, je dis : Un sourire à ce prix-là, c’est pas cher payé ! Et j’attends pas qu’il accepte, je lui refourgue un petit sourire façon majorette à dentelles, épaules en arrière et tête haute. Le type soupire, il pense qu’il se fait avoir. Il n’a que dix centimes mais je lui fais quand même le sourire en entier. Je suis pas une radine. »

    Autour d’elle, il y a Michou et Suzie avec leur Caddie, Boule, son crâne rasé et sa boule de billard à dégainer en cas de baston, les kepons migrateurs avec leurs crêtes de toutes les couleurs, et surtout, il y a Fidji et ses projets sur Paname. Pour lui, elle a décidé d’écrire un roman, un vrai.
    Et il y a Slam qui sort de prison, Slam qui aime les mots de Moon et a une certitude : un jour, elle décrochera la lune…

    J'ai quinze ans et je ne l'ai jamais faitJ’ai quinze ans et je ne l’ai jamais fait aux éditions Thierry Magnier (jeunesse)
    Présentation de l’éditeur :
    Capucine, dite Capuche, est une intello belle, arrogante, super douée. Obsédée par le fait qu’il est temps de faire l’amour, de préférence avec un homme assez expérimenté, sans acné ni appareil dentaire, elle a jeté son dévolu sur François Martin, prof d’histoire-géo, et fait tout ce qu’elle peut pour le rencontrer le plus souvent possible. Ses manœuvres sont tellement intelligentes et subtiles qu’il ne s’aperçoit de rien.
    Dans sa classe, Martin, avachi sur sa chaise, rêve de musique. Bassiste dans un groupe, il prépare son premier concert public. Ces deux-là s’ignorent, mais pas pour longtemps. Et pourtant, ce n’est pas une histoire d’amour qui s’ébauche…
    Roman à deux voix qui se joue des conventions, fait mine d’être un roman pour fille, mais bien plus que cela, ébauche le portrait d’ado contemporains, dans des familles d’aujourd’hui.

    Tout près, le bout du mondeTout près le bout du monde aux éditions Flammarion (jeunesse)
    Présentation de l’éditeur :
    Tout près, le bout du monde « Moi j’aime bien l’idée du journal. Il paraît que personne ne lira ce que j’écris alors je peux tout dire, c’est pratique, j’aime bien tout dire quand personne ne peut l’entendre. Je sais pas ce que je peux raconter, si je dois dire mon âge et me présenter, par exemple écrire sur la première page ” Bonjour, je m’appelle Malo, je viens d’arriver chez Marlène… ” ou si je dois parler de ce qu’on fait tous les jours, ou plutôt de mes pensées, de mes rêves ou de mes cauchemars. Je sais pas si je peux parler de Jul et de Solam. Je sais pas si je dois expliquer pourquoi je suis là, toute façon, je suis pas sûr et certain de savoir. »

     

    Géraldine Busson (blog “Les coups de coeur de Géraldine“) à présenté  un interview avec Maud Lethielleux. Voici quelques extraits :

    Pourrais tu commencer par nous rappeler ce qui t’a mené à prendre la plume pour écrire Dis oui Ninon, nous rappeler comment Ninon est né ? 
    Dis oui, Ninon n’était pas un projet mûri à long terme, il s’est imposé. Je venais d’écrire deux romans (qui n’ont pas été publiés) et j’avais décidé de faire une petite pause au Maroc. Sur le trajet en voiture cette histoire est née. Elle s’est construite entre Casa et Essaouira, à mon insu ! En arrivant, je n’ai pas tenu plus de 5 minutes, j’ai ouvert mon ordi et j’ai commencé, comme poussée malgré moi. Je n’avais pas l’impression d’écrire cette histoire, mais plutôt qu’elle s’écrivait à travers moi. C’était très fort, un immense bonheur, mais j’ai beaucoup pleuré aussi, comme si mon enfance me sautait au visage.

    Initialement, j’avais pris la plume quelques mois plus tôt. Suite à un souci de santé j’avais arrêté de travailler et écrire me permettait de continuer à créer, à mon rythme, en tenant compte de mes limites.

    Te souviens tu de ton ressenti lorsque tu as appris que tu allais être éditée par Stock ? 
    Oui ! J’ai pensé que c’était une grosse blague, j’ai passé mon temps à essayer de deviner quel copain imitait la voix de Jean-Marc Roberts ! Mais quand il a parlé de Liliane Rodd, une autre éditrice, j’ai su que c’était bien lui.

    Après, j’ai stressé ! Il devait me rappeler deux jours plus tard, il n’avait lu que les 100 premières pages. Et j’avais eu cette expérience avec Anne Carrière pour mon tout premier manuscrit, elle m’avait appelée, très excitée, sa lectrice en chef avait adoré et elle ne m’a jamais recontactée. Mais Jean-Marc m’a rappelée comme convenu le lundi matin à onze heures.

    Après, j’ai stressé encore plus ! (je suis, comme qui dirait, d’un naturel anxieux !) J’étais heureuse bien sûr mais morte de trouille. J’avais peur de ne pas leur plaire, de n’être pas crédible, de les décevoir et qu’ à la finale, ils ne veuillent pas de moi

    Dis Oui Ninon a remporté un énorme succès littéraire bien relégué aussi par la blogosphère. T’attendais tu à un tel succès ? Un an après, quel est ton point de vue sur cette époque ?
    Je ne m’attendais à rien. Enfin, j’essayais de ne rien attendre !

    Et ce n’était pas non plus un “énorme succès”, mais un succès de librairie qui s’est fait tout doucement grace au bouche à oreilles (sous toutes ses formes), ce qui est vraiment très bien pour un premier roman et qui donne sa chance au prochain. Mais rien à voir avec les grands succès comme Les déferlantes, par exemple.

    Ca m’a fait immensément plaisir mais je ne l’ai pas pris pour moi, plutôt pour Ninon, et pour l’enfant que j’ai été. Comme une réconciliation.

    J’avais vraiment l’impression que le livre était une entité à part entière.

    Aujourd’hui, quand je repense à ce moment, je pense au stress, la peur qu’il ne vive pas, que personne ne le lise. Je me souviens être allée en librairie le jour de la sortie et avoir remarqué que personne ne l’achetait. J’étais en apnée, je me disais souvent : C’est fini, il va aller au pilon.

    La joie est venue ensuite, quand j’ai commencé à rencontrer des lecteurs, quand des articles ont parus, quand j’ai lu les chroniques, quand j’ai su qu’il serait traduit et qu’il paraîtrait en poche. J’ai pris conscience que c’était réel et que j’avais une chance énorme. Que j’étais vraiment privilégiée.

    Il me semble qu’un autre écrit ait trouvé éditeur puisque, au mois de mai, chez Thierry Magnier, “J’ai 15 ans et je ne l’ai jamais fait” a vu le jour… Comment présenterais-tu ce bébé là ?
    C’est un roman pour grands ados mais qui est, je pense, tout à fait adapté aux adultes aussi. Je me suis beaucoup amusée, sans trop me demander à qui je l’enverrai, est-ce qu’il plairait, est-ce qu’il serait éditable… Je l’ai écrit pour retrouver confiance car j’avais complètement et à nouveau perdu confiance en moi, je n’avais pas réussi à écrire pendant 9 mois et la sortie de « D’où je suis… » venait d’être repoussée. J’ai pensé qu’il y avait urgence personnelle et je m’y suis mise.

    « J’ai 15 ans et je ne l’ai jamais fait » est une histoire racontée par 2 narrateurs, Capucine qui n’a qu’une idée en tête : perde sa virginité, et Martin, un musicien très sensible.

    Je l’ai envoyé par la poste…

    Aujourd’hui j’en écris un nouveau qui me tient énormément à cœur. Je ne sais pas encore si je vais le proposer en jeunesse ou chez Stock. C’est l’histoire de 3 adolescents en rupture sociale qui se retrouvent ensemble dans une maison d’accueil à la campagne.

    Quelle lectrice es-tu ? Quels sont tes 3 derniers coups de coeur littéraires ?
    Je lis de tout, sans à priori. J’aime les écritures simples, limpides et la joie derrière les mots.

    Mes derniers coups de cœur :

    Slam de Nick Hornby (que la blogueuse Lutecewoman m’a conseillé), j’aime cet auteur, l’humanité qui se dégage de ses livres, sa façon de nous faire entrer physiquement dans les personnages, l’amusement de l’auteur, sa simplicité.

    Twist” de Delphine Bertholon (nous avons fait une signature ensemble, on s’est envoyé nos livres) J’ai été bluffée par ce roman ambitieux et d’après moi très abouti. Elle a su faire d’un sujet douloureux un roman léger et gracieux.

    En cage de Kalisha Buckhanon au Rouergue Doado, un roman épistolaire poignant qui touche un sujet auquel je suis très sensible : l’univers carcéral.

    Retrouvez le texte intégral de cet interview ici : http://cdcoeurs.over-blog.net/

    Depuis Maud Lethielleux à préparé un autre livre qui va paraître au mois de mai 2011 aux éditions Thierry Magnier:

    Marre de l’amour de Maud Lethielleux
    Présentation de l’éditeur :
    “Chacun rêve d’avoir une famille unie, des parents qui s’aiment…Ah bon ? Pierrot lui ne voit que des inconvénients à l’amour que ses parents éprouvent l’un pour l’autre.
    Ils sont toujours d’accord sur tout, roucoulent les yeux dans les yeux. Alors que les familles recomposées de ses copains offrent pas mal d’avantages en fait (non pas pour les cadeaux, ça ne marche plus). Avec eux, Pierrot va tenter de faire « désaimer » ses parents. Rude tâche, occasion pour l’auteur de narrer les ruses et subterfuges dont sont capables les enfants qui décidément ont beaucoup d’imagination.”

    Pas besoin de le dire… je l’attends avec l’impatience.

     

     

     

     

    Article déjà publié par moi sur le blog Cultura


    Rendez-vous sur Hellocoton !

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    1 commentaire
  • Présentation de l’éditeur : “Mehdi est tombé malade quand nous avons emménagé dans la nouvelle maison. C’est moi qui avais relevé la boite aux lettres ce jour-là, c’était un samedi matin. J’avais entre les mains l’enveloppe blanche petit format qui contenait des résultats d’analyses que nous ne saurions pas interpréter et qui allait changer notre vie.”

    Quand la vie bascule,il n’y a pas grand chose à faire.

    Nous avons là un récit, qui parle de la maladie d’un enfant, de la solitude face à la vie professionnelle impitoyable et du désarroi des parents.
    Tout est raconté par le père. En effet au moment où ils apprennent la maladie de Mehdi , la mère vient d’être embauchée et n’ose pas de réclamer les jours de congés pour accompagner son fils. C’est le père donc qui va voir son médecin pour se faire arrêter et qui accompagne Mehdi dans ses aller retours  entre l’hôpital et la maison. Il apprend à suivre le rythme de la maladie, il s’adapte à l’état de santé de son fils, à sa fatigue, à ses mouvements d’humeur  et aux rares moments de bonheur…

    Mais il s’interroge également sur sa vie de famille : sa fille adolescente qui ne parle jamais de la maladie de son frère (et dont personne n’a le temps de s’occuper) et sa femme qui n’est pas disponible à cause de son nouveau travail, plus exigent que le précédent.

    Le livre de Brigitte Giraud n’est pas une fiction.A l’origine , une vraie histoire dont on a entendu parlé à la télé. (http://www.lepost.fr/article/2010/03/23/2000963_loire-son-fils-malade-ses-collegues-lui-offrent-des-jours-de-repos.html) L’histoire de la générosité surtout. En effet, les collègues du travail du père se sont “cotisés ” et ils lui ont offert 170 jours de repos pour s’occuper de son fils. 170 jours pris sur leurs congés et leurs RTT. Un temps précieux passé avec son enfant…

    Un livre qui raconte une histoire pleine de dignité pour cette rentré littéraire 2011. Merci Brigitte Giraud.

    Retrouvez ce livre sur Cultura.com

    (Article déjà publié par moi sur le blog Cultura)

    Pas d’inquiétude – Brigitte Giraud – Editions Stock


    Rendez-vous sur Hellocoton !

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique