• Version BETA« Version BETA », Rachel Cohn, Collection « R », éditions Robert Laffont, novembre 2012.

    « Elle est l'absolue perfection. Son seul défaut sera la passion »

    Elysia est « née » à 16 ans.
    Elle est parfaite, belle, jeune. Une adolescente sublime, crée pour servir.
    Elysia est un clone. Son lieu de vie est Demesne, une ile paradisiaque, qui abrite des familles (très) fortunées et (très) puissantes.
    L’atmosphère de cette ile a été modifiée, tout y  invite au repos et au bien être.
    Elysia est une adolescente « beta », expérimentale, personne ne sait de quelle façon elle va évoluer.
    Achetée par une famille fortunée, un peu comme un animal de compagnie, elle découvrira sa nouvelle vie  petit à petit.
    Certes cette ile est à priori une merveille, le farniente y est omniprésent, la bonne humeur aussi. Mais…
    Justement c’est le « mais … » qui m’a décidé de finir ce livre. Je l’ai commencé en me disant que vu la couverture avec un regard vitreux d’une fille aux lèvres plus que pulpeuses et entrouvertes (hé hé) et la phrase qui parle de la perfection et de la passion, la lecture sera rapide…
    En effet le début est long, la mise en place un peu laborieuse, l’histoire semble raconter la même chose pendant un bon moment.
    Après, on s’attache de plus en plus aux personnages, on réfléchit un peu aux droits de l’homme et on se pose des questions sur les droits des clones…
    Un roman qui invite à la réflexion sur le libre arbitre et sur la liberté de penser.
    Elysia change, évolue, se rebelle.
    Passé la moitié du livre, on tourne les pages avec empressement.
    Pour savoir la fin, pour suivre le combat d'Elysia, pour tout savoir…
    Surtout que la fin est vachement surprenante!!!
    Ce premier tome a posé les bases  pour la suite, j’espère qu’elle sera à la hauteur.
    Je tiens quand même à dire que je n’aime pas du tout cette couverture.
    Aguicheuse peut être, mais si peu originale… 

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  • "Le dernier ours"« Le dernier ours », Charlotte Bousquet, édition Rageot (collection Rageot Thriller).

    Résumé de l’éditeur : « Groenland, 2037. Avec le dérèglement climatique et la fonte des glaces, l’île n’est plus qu’une terre désolée. Dernier ours blanc né libre, désormais attraction d'un zoo, Anuri suscite la convoitise de Svendsen, un scientifique dévoyé. Mais l'expérience dérape... Un thriller d’anticipation qui met en scène, dans suspense phénoménal, un véritable combat écologique. »


    Anuri est le dernier ours blanc né en liberté.
    Élevé depuis tout petit dans un zoo, ou Karen Avike, s’occupe de lui avec plein de tendresse.
    Une relation quasi symbiotique, qui amuse les visiteurs de passage…
    Mais, un jour, Anuri s’attaque aux soigneurs, venus, pour lui faire une prise de sang.
    Peu importe qu’ils n’ont pas respecté les règles de sécurité, peu importe l’origine de cette prise de sang… Anuri est condamné.
    Karen ne l’entend pas du  tout comme ça.
    Aidé par Lone, une jeune employée du zoo et un de ses copains, Sila, au passé plus que trouble, Karen va sortir Anuri du zoo, pour lui éviter une mort certaine.
    Commence alors une cavale à travers le Groenland froid et hostile, avec les tueurs à gages à leur poursuite.
    Pourquoi tant d’acharnement ?
    Quel enjeu représentent Karen et son ours ?
    Un road movie haletant, bien raconté, avec Anuri attachant et la Karen plus que déterminée à mener son ours vers la vie sauvage qu’il mérite.
    La fin m’a laissé en larmes, pour plusieurs raisons, à vous de les découvrir…
    J’ai regretté par contre de ne pas faire plus ample connaissance avec Sila et Lone, deux ados qui accompagnent Karen dans son périple… Ils le mériteraient pourtant…
    Un autre point m’a également froissé à la fin, mais je ne peux pas développer sans raconter l’histoire…à vous de vous faire un avis après la lecture…
    Bref, une histoire qui m’a beaucoup plu, qui m’a tenu en haleine jusqu’au bout…et qui m’a déçue quand même un peu par sa fin plutôt chaotique…
    Un plus : deux dossiers assez courts à la fin.
    Le premier sur l’ours autant que l’animal très proche de l’homme et le deuxième sur les espèces menacées.
    Les deux très intéressants et bien documentés.

     

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  • "Never Sky"« Never Sky », Veronica Rossi, éditions Nathan, septembre 2012. Traduction ; Jean-Noël Chatain.

    Résumé de l’éditeur : « Depuis que le ciel s'est chargé d'éther les Hommes vivent sous des capsules ou survivent dans la nature dévastée!
    Aria, 17 ans, a grandi dans une immense Capsule. Comme tous les Sédentaires, elle passe ses journées dans des mondes virtuels, à l'abri du danger. Mais un jour, accusée d'un crime qu'elle n'a pas commis, Aria est bannie, abandonnée en pleine nature ravagée par les tempêtes d'Éther.
    Sa seule chance de survie apparaît alors sous les traits de Perry, un chasseur aux cheveux hirsutes et à la peau tatouée. Malgré la terreur qu'il lui inspire, Aria n'a d'autre choix que de lui proposer un marché... qui va bouleverser leur vie à jamais. »

     Aria ne connait rien de la vie en dehors de la Capsule. Elle sait que la vie y est dangereuse, que les Sédentaires n’y survivent pas longtemps, terrassés par la faim, l’éther et les « sauvages ».
    Et pourtant, elle connaitra ce  monde hostile et dur, abandonnant les mondes virtuels dont elle avait l’habitude.
    Pas vraiment de son propre gré.  Bannie, suite à une malheureuse coïncidence, abandonnée au milieu de nulle part, Aria va faire une rencontre qui bouleversera sa vie.
    Perry est un « sauvage », vivant dans une tribu qui se bat continuellement contre la faim, les tempêtes d’éther et les maladies.
     Un jour il va sauver une sédentaire d’une mort certaine. Il va la rencontrer à nouveau, sur son terrain.
    Elle s’appellera Aria…
    Une rencontre improbable, née de désespoir et du hasard…
    Une rencontre houleuse, avec deux caractères forts et entiers.
    Une rencontre qui aboutira à une sorte de marché, une trêve silencieuse, une amitié naissante.
    Un roman qui m’a envouté tout de suite, une dystopie au décor original et sauvage, un roman coloré en bleu électrique par ses tempêtes d’éther et par ses personnages, bien dessinés et pleins de surprises.
    Une fois de plus je me dis que la traduction y est pour beaucoup. Le traducteur est celui qui m’a envouté déjà lors de lecture d «Insaisissable » (Jean- Noël Chatain).
    Les phrases qui s’enchainent à merveille, les mots bien choisis et qui touchent à chaque phrase, qui font monter l’émotion au fil de la lecture…
    Un livre bien écrit, c’est super, mais pour ceux qui ne lisent pas les VO, la traduction est primordiale !
    Un roman magique et bouleversant ! 
    Deux autres avis sur ce livre: chez Sophie herisson  et chez Kik.

     

     

      

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  • "Holden, mon frère"« Holden, mon frère », Fanny Chiarello, éditions école des loisirs, collection Medium

    Présentation de l’éditeur : « Lorsqu’il pousse la porte de la bibliothèque municipale pour la première fois, Kévin Pouchin espère y trouver un peu de chaleur. Il ne demande rien d’autre. Et surtout pas un livre qui le ferait passer aux yeux de son père et des petites frappes du collège pour une chochotte ou un traître à sa famille ! Mais il est déjà trop tard. Kévin Pouchin vient de changer de trajectoire et de basculer dans le camp honni des binoclards. À la bibliothèque, il croise Laurie, la première de la classe de troisième D, ainsi qu’Irène, une mamie volcanique bien décidée à œuvrer pour « l’élévation spirituelle » de son nouveau protégé. Grâce à ses singulières alliées, Kévin va lire en cachette le premier vrai livre de sa vie : L’Attrape-cœurs. Le roman n’est pas aussi nunuche que son titre le laisse penser et son héros, Holden, lui ressemble comme un frère… »

    Kévin n’a pas choisi sa famille…
    Une famille de quatre enfants, un HLM, un père qui se fait la malle régulièrement pour un temps indéfini.
    Au collège il rase les murs, pour éviter des gros durs de la classe et fait tout pour ne pas se faire remarquer.
    Au début de cette histoire, le père de Kévin a disparu une fois de plus et sa mère n’assume pas vraiment la présence de quatre gamins dans l’appartement, surtout que voilà les vacances et donc pas d’école
    . Kévin erre dans les rues et choisi d’entrer à la bibliothèque municipale, un endroit chaud, douillet et silencieux surtout.
    Etonné qu’on ne le jette pas dehors, écrasé un peu par l’ambiance, Kévin choisit ses lectures au hasard…un manga, une BD des Schtroumpfs (cachée dans une revue sur les motos).
    Sa vie va basculer à cause de Laurie (la première de la classe à couettes) et mamie Irène, une ancienne bibliothécaire qui se trouvait là avec son caractère bien trempé.
    C’est Irène qui va le remarquer, l’inviter chez elle (enfin, chez sa fille…) et discuter avec lui. 
    Grace à Irène, Kévin lira son premier roman « L’attrape cœur » et découvrira la joie de la  lecture.
    Plein de choses se passent dans ce roman, plein de sujets sont abordés en filigrane…Les personnes âgées, les relations au collège, maltraitance, petite délinquance, premiers amours aussi…
    Tout ça sert de fond qui met en valeur l’éveil de Kévin à la lecture.
    Tout doucement, certes, mais inévitablement. Il prend gout aux mots qu’il ne connaissait pas avant.
    Ce Kévin qui ne savait pas bien s’exprimer, prend gout à la rédaction des textes qui vont remuer un peu la classe de troisième, et même son père (un exploit, vu que la seule lecture disponible chez les Pouchain c’est sont les dépliants publicitaires !)
    L’écriture de Fanny Chiarello m’a plu énormément. Drôle, incisive, juste dans le choix des mots.
    Une vraie réussite.
    Je pourrais ajouter encore pas mal des réflexions sur ce que j’ai trouvé dans ce roman… mais si je le fais, je vais raconter toute histoire, alors j’arrête là !
    Un petit mot de la fin : « (…) ces mots que j’ai pris goût à enfiler me donnent un réel pouvoir, ils trouvent un écho dans le monde qui m’entoure. (…) Quant à moi, je peux être qui je choisis d’être. »
    Un vrai hymne à la lecture !!! Je ne peux que dire bravo et merci pour ce roman !

        

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  • "New Victoria""New Victoria", Lia Habel, Castelmore, août 2012
    Résumé de l’éditeur : « Nora Dearly, jeune fille de la haute société de New Victoria, est plus intéressée par l’histoire militaire de son pays que par les bals et les jolies robes. Elle n’imaginait pas que la mort de son père, le docteur Dearly, la projetterait au cœur des conflits qui menacent les frontières du pays… Kidnappée par une faction rebelle, Nora doit combattre ses préjugés pour comprendre leurs motivations. Bram Griswold, un jeune soldat courageux et séduisant, entend bien lui ouvrir les yeux sur la véritable menace qui pèse sur les vivants... comme sur les morts. »

     Un  roman très curieux et original, passionnant et lassant par les moments, rythmé et lent à la fois, crédible et incroyable… En plus en parcourant les sites et les avis, on se mélange entre la dystopie et steampunk…  
    Moi, je dirai plutôt la dystopie, bref…
    J’ai aimé le mélange du futur (numérique, technologie) et du passé, avec ses belles robes, ombrelles et traditions.
    J’ai aimé la construction du roman, à plusieurs voix, qui apporte des points de vue différents.
    J’ai aimé les personnages bien dessinés, énergiques, aussi bien les bons que les méchants.
    J’ai aimé l’action et les retournements imprévisibles.

     Je n’ai pas aimé la romance, très « la belle et la bête », avec une jolie fille, un beau ( !) zombie, la peur et la méfiance qui se transforme en sentiment très fort et la confiance absolue, peu de temps après.
    Je n’ai pas aimé les incohérences qui surgissent des temps à autre.
    Si ce roman était médiocre, ceci ne m’aurait pas dérangé, mais comme ce n’est pas le cas… (Un petit exemple : à la fin du roman je ne sais toujours pas si les zombies respirent ou pas… ça change d’un chapitre à l’autre !).
    Je n’ai pas aimé la fin non plus, à cause d’une phrase plutôt ridicule qui m’a tout gâché, une fois que j’ai accepté cette histoire d’amour impossible…
    Un bilan mitigé donc, pour un roman qui a tout pour captiver son public.
    Voyons ce que la suite nous apporte…

    Ce roman à été édité également aux éditions Bragelonne. Meme texte, couverture differente qui vise surement un public plus "adulte":

    "New Victoria"

      

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  • "L'épreuve", tome1, Le labyrinthe« L’épreuve », tome1- Le Labyrinthe, James Dashner, Pocket jeunesse, 4 octobre 2012.

    Présentation de l’éditeur : « Thomas reprend connaissance dans un étrange monte-charge, il n’a plus aucun souvenir. Lorsque les portes s’ouvrent, il se trouve entouré d’adolescents qui semblent seuls au monde, abandonnés à l’ombre d’immenses murs de pierre. Derrière ces parois infranchissables s’étend un labyrinthe peuplé de monstres d’acier et dont les plans changent toutes les nuits.Thomas comprend qu’une terrible épreuve les attend tous. Comment s’échapper du labyrinthe maudit sans risquer sa vie ? Si seulement il parvenait à exhumer les sombres secrets enfouis au plus profond de sa mémoire… »

     Thomas atterrit dans ce monde bizarre sans savoir le but de son « séjour » et sans aucun souvenir de sa vie passée.
    Voici bientôt deux ans que les adolescents enfermés dedans essayent de survivre et surtout de sortir de ce labyrinthe qui change de configuration chaque nuit.
    Une fois par mois un autre adolescent est « ajouté » à cette petite communauté.
     Sauf qu’après l’arrivée de Thomas, des événements inattendus se succèdent et Thomas lui-même a un sentiment de déjà-vu…
    Une fille fait son apparition dans « la ferme », une fille qui transmet un message inquiétant, reste dans le coma ensuite et qui en plus communique avec Thomas par télépathie.
    Un univers inquiétant, une ombre de dystopie qui se profile de début et se confirme par la suite.
    Une petite pensée pour « Hunger Games » qui se manifeste, sans certitude toutefois, puisque l’univers décrit dans ce roman est quand même bien différent.
    L’action est menée tambour battant, pas le temps de souffler, on tourne les pages pour en savoir plus, encore et encore.
    La fin qu’on attendait un peu, mais qui surprend à la dernière page en ouvrant une porte pour la suite.
    Cette nouvelle trilogie chez Pocket jeunesse a de quoi vous épater, une dystopie qui se révèle petit à petit, toute en surprises !
    Vite, le deuxième tome !

     

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